Paul Kaba Thiéba : « On ne passe pas de concours pour devenir ministre »

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Les membres du gouvernement Paul Kaba Thiéba II sont connus. Le nouveau gouvernement passe de 29 à 32 membres. Il faut le reconnaître, ce « remaniement » ministériel se faisait attendre. C’est chose faite depuis le 20 février 2017. D’aucuns parlent plutôt de « réaménagement ». Mais à vue d’œil, l’on s’aperçoit que c’est à la tête des ministères en charge des technologies et de l’innovation qu’il y a eu véritablement des départs.

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Un léger remaniement ainsi qu’un jeu de chaises musicales ont fait arriver cinq nouveaux membres au sein du gouvernement. Il s’agit de Siméon Sawadogo, Hadja Fatimata Ouattara/Sanon, Nicolas Méda, Alkassoum Maïga et Oumarou Idani.

L’on note en tout trois départs. Il s’agit de Aminata Sana/Congo, désormais ancienne ministre du développement de l’économie numérique, de Filiga Michel Sawadogo de l’innovation et de la recherche scientifique. Et enfin, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, ancien ministre de la défense, n’est plus ministre.

Hadja Fatimata Ouattara/Sanon, ministre du développement de l’économie numérique et des postes.

C’est donc les deux ministres en charge des TIC et de l’innovation, Aminata Sana/Congo et Filiga Michel Sawadogo, qui ne font plus partie du gouvernement burkinabè. Est-ce lié à de mauvaises notes ? Y a-t-il un lien avec l’affaire des tablettes Huawei, celle de l’organisation du FRSIT 2016 ou la grève des étudiants burkinabè au Maroc ?

Autant de questions. Ce 21 février le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a donné quelques éléments de réponses concernant le remaniement du gouvernement : « Personne n’a démérité. Il faut lire ces changements tout simplement sur la recherche de l’efficacité. Comme je l’ai dit, nous sommes entrés dans une nouvelle phase de l’action gouvernementale.

C’est l’opérationnalisation énergique, dynamique du PNDES. Ça requiert des ajustements. Et c’est comme cela qu’il faut décrypter les ajustements qui ont été opérés. On ne passe pas de concours pour devenir ministre. Filiga Michel Sawadogo a fait un très bon travail. Aminata Sana/Congo a également fait un très bon travail. Ceci étant, je prends la responsabilité et j’estime qu’il faut un nouvel élan, de nouvelles orientations à certains secteurs ministériels. C’est mon devoir ».

Alkassoum Maiga, ministre des enseignements secondaire, supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.

En attendant d’autres éventuelles réponses, l’ingénieure informaticienne Hadja Fatimata Ouattara/Sanon est Ministre du Développement de l’Économie Numérique et des Postes. Diplômée de l’école Supérieure d’Informatique (ESI) de l’Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso, de l’Institut Supérieur privé de technologies (IST) et du Centre International d’Etudes Supérieures Appliquées (CIESA) du Canada, elle est Membre fondateur du Réseau Africain des Logiciels Libres et Secrétaire Générale de l’Association burkinabè pour Linux et les logiciels libres.

Et de son côté, l’ancien maître-assistant à l’Université de Ouagadougou, chef du département de sociologie, titulaire d’un doctorat unique de l’Université Marc Bloch, Strasbourg II et auteur du livre « Enfants de rue en Afrique – Le cas du Burkina Faso » édité en 2009, Alkassoum Maiga, est le nouveau Ministre des enseignements secondaire, supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.

Noufou KINDO avec Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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