Grèves à répétition : « Des manœuvres politiques, des provocations d’officines peu crédibles », selon Salifou Diallo

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Le président de l’Assemblée nationale, a commenté les grèves à répétition au Burkina : « On voit bien que, dans certains cas, derrière les arrêts de travail se cachent des situations de non-dits », relate Salifou Diallo à l’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2017, le mercredi 1er mars 2017.

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Dans son commentaire sur la situation nationale, le Président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo a salué « les efforts » du gouvernement visant à la relance de l’économie, son esprit « d’ouverture et sa volonté » de maintenir le dialogue avec les syndicats, qui depuis un certain temps enchaînent grèves sur grèves via plusieurs départements ministériels.

Mais, à en croire Salifou Diallo, les enchaînements des grèves « laissent parfois percevoir clairement que ce sont des manœuvres politiques, des provocations d’officines peu crédibles qui, faute d’arguments, avancent cagoulées sous le fallacieux prétexte de lutte syndicale ».

Visant des partis politiques, le président de l’Assemblée nationale note que « la dévolution du pouvoir s’opère par les urnes et non par des manœuvres souterraines » avant d’ajouter que « les raccourcis qui consistent à instrumentaliser la grève pour déstabiliser les pouvoirs constitutionnellement établis sont inacceptables». A la suite de ces phrases, des applaudissements nourris se sont fait entendre dans la salle, à l’instar du Premier ministre, Paul Kaba Thiéba qui était présent.

Toujours sur la situation nationale, rappelant que deux commissariats de police ont été attaqués dans la nuit du 27 au 28 février 2017, Salifou Diallo a, au nom du parlement, appelé à une « coopération sous régionale » pour venir à bout du terrorisme. Avec l’initiation des Pays du G5 Sahel, Salifou Diallo formule le vœu que cette force sous régionale soit opérationnelle le plus vite possible.  

Outre ce point sur la sécurité et le terrorisme, le président de l’Assemblée nationale a insisté sur le fait que les attributs régaliens de l’Etat soient exercés et renforcés. A ce titre, il préconise de miser sur les points suivants : la garantie de la sécurité, le renforcement de l’Etat de droit, la démocratie et la bonne gouvernance.

La présente session ordinaire appelée « session des lois », parce que portant essentiellement sur l’examen et l’adoption des lois, durera 90 jours. La cérémonie d’ouverture a connu la participation de Cyopriano Cassama, président de l’Assemblée nationale de Guinée-Bissau, et de Lancian Dosso, président du Comité interparlementaire de l’UEMOA.

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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2 commentaires

  1. Monsieur le PAN, c’est mieux de jouer balle à terre pour le bonheur du Burkina Faso. De telles déclarations ne font qu’envenimer les choses./

  2. M. Salifou Diallo. Dites seulement que vous êtes des incapables. Ça fait 30 ans que vous êtes au perchoir et les travailleurs croupissent sous la misère. Si vous ne pouvez pas assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, améliorer le quotidien des masses, c’est mieux de démissionner. Vous avez failli . Si votre pouvoir s’écroule, c’est tant mieux pour les populations.

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