Municipales partielles de mai 2017 : La CENI fera sa « part du travail » (Newton Barry)

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Selon le code général des collectivités territoriales, après la dissolution du conseil municipal, le gouvernement a un délai de 90 jours pour organiser les élections. C’est dans ce cadre que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a rencontré les partis politiques et les organisations de la société civile (OSC) ce samedi 4 mars 2017 à Ouagadougou.

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Le conseil des ministres, en sa séance du mercredi 1er mars 2017, a décidé de la dissolution de 16 conseils municipaux. Il s’agit de l’arrondissement 4 de Ouagadougou, les communes de Andemtenga, Barani, Dablo, Dandé, Madjoari, Kindi, Kantchari, Saponé, Seytenga, Zabré, Zoaga, Kombori, Kougny, Karangasso Vigué et la commune de Ziga.

Ainsi, le gouvernement dans un décret portant convocation du Corps électoral pour le 28 mai 2017 a prescrit des élections municipales partielles et des élections complémentaires dans les communes où il n’avait pas été possible de tenir les élections municipales du 22 mai 2016. Béguédo, Bouroum Bouroum et Zogoré sont les communes concernées par les élections complémentaires.

C’est dans l’optique de l’organisation de ces élections que le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a rencontré les différents acteurs. Il s’agit des représentants des partis politiques et des organisations de la société civile ce samedi 4 mars à Ouagadougou.

La CENI procédera le 8 mars à l’installation de ses démembrements et à la réception des dossiers de candidatures du 17 au 19 mars à minuit pour que les élections puissent se tenir le 28 mai prochain. Pour le renouvellement des démembrements, le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, affirme que les différents acteurs ont un rôle de sensibilisation et d’interpellation.

« Mais il reste que les appareils politiques puissent jouer leur rôle sur le terrain pour permettre de créer des conditions apaisées pour la reprise des élections. On est obligé d’organiser ces élections en 90 jours », a-t-il précisé. Le gouvernement, après avoir tenté plusieurs concertations avec les parties prenantes, sans succès, a procédé à la dissolution des conseils municipaux, a rappelé le président de la CENI.

« En ce qui concerne la part du travail qui nous est confiée, nous nous sommes préparé à le mettre en œuvre. Mais dans le cadre de ces élections, les rôles sont partagés. Pour la CENI, nous allons faire la part du travail qui est l’organisation des élections », a-t-il ajouté.

Les partis politiques ont voulu comprendre les conditions de l’organisation des élections complémentaires. Ils ont voulu savoir si les nouveaux partis peuvent participer et si les causes qui ont conduit à la dissolution ont été maîtrisées pour pouvoir passer aux élections.

Le président de la CENI a répondu qu’il a écrit au gouvernement pour comprendre ce qu’il entend « par élections complémentaires ». Et il dit rester dans l’attente d’une réponse.  Newton Hamed Barry a rappelé de toujours procéder par la loi pour toutes contestations. Ces élections vont coûter plus de 1,2 milliard de F CFA au  budget de l’Etat.

Jules César KABORE

Burkina24

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