RDC : L’ONU dévoile l’existence d’une dizaine de charniers

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Selon un rapport des enquêteurs de l’ONU, rendu public ce mercredi 22 mars 2017, une dizaine de fosses communes liées aux violences qui secouent depuis septembre le Kasaï Central, a été dénombrée.

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A en croire, Barbara Matasconi, agent du Bureau conjoint de l’ONU aux droits de l’Homme en RDC (BCNUDH) au cours d’une conférence de presse à Kinshasa, le gouvernement congolais a été informé de l’existence d’une dizaine de fosses communes: « sept fosses communes dans le territoire de Demba […] et trois fosses communes à Tshimbulu ».

Ces deux territoires, Demba et Tshimbulu sont situés dans le sud de la province du Kasaï Central, où est née en septembre la rébellion Kamwina Nsapu, qui par la suite a touché trois autres provinces voisines.

« Le 8 mars, le haut commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, avait fait état de la découverte de trois charniers dans le Kasaï. Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, avait alors reconnu « l’existence de plus de trois fosses communes » dans la région, sans préciser l’identité des personnes tuées ni les auteurs des tueries », indique Jeune Afrique.

Les origines de la rébellion Kamwina Nsapu

Kamwina Nsapu qui a donné son nom à la rébellion est un ancien chef coutumier local entré en conflit avec le pouvoir central. Il a été tué par les forces de l’ordre en août 2016. Cette rébellion est accusée par les Nations Unies de divers crimes et de compter de nombreux enfants dans ses rangs.

Quant aux forces de l’ordre congolaises, il leur est reproché « de faire un usage disproportionné de la force contre des miliciens armés essentiellement de bâtons et de lance-pierres », indique notre source qui a également révélé que l’on est sans nouvelle depuis le 11 mars dernier, de deux membres du groupe d’experts de l’ONU chargés d’enquêter en RDC pour le Conseil de sécurité en vertu d’une résolution remontant à 2004, dont une spécialiste des droits de l’Homme. Avec eux, quatre Congolais qui les accompagnaient.

Depuis le début de la rébellion, les violences ont fait au minimum 400 morts dans le Kasaï.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24                                                                                               

Source: Jeune Afrique

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