Carte d’identité consulaire aux Burkinabè de l’extérieur : Un « devoir » pour Alpha Barry

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Le ministère des affaires étrangères veut s’assurer que les Burkinabè de l’extérieur aient en leur possession des documents d’identification aussi sécurisés que possible comme la carte consulaire pour « qu’ils n’aient pas de désagréments » partout où ils se rendront hors du Burkina. Accompagné par Rita Solange Agnetekoum/Bogoré, ministre déléguée chargé des Burkinabè de l’extérieur, le chef du département Alpha Barry s’est rendu à l’Office national d’identification (ONI) pour voir comment leur procurer les documents d’identification dont ils ont besoin une fois à l’étranger.

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Certes, tous les Burkinabè n’ont pas besoin de documents d’identification. Notamment ceux et celles qui « sont dans les processus de naturalisation » là où ils se trouvent, précise le ministre des affaires étrangères. Mais il y a « le grand nombre » qui a besoin d’avoir (sur eux) la carte d’identité consulaire. Pour cerner le contour de la production, Alpha Barry et Rita Solange Agnetekoum/Bogoré  sont allés voir comment l’ONI travaille et comment profiter de son expertise et de son expérience.

Il y a nécessité en la matière. « Tous ceux qui ont ce besoin, nous devons leur fournir une carte d’identité consulaire », a déclaré le ministre des affaires étrangères. Et si le ministère tient à ce que ce soit fait, c’est que explique-t-il, maintenant, un peu partout, c’est des questions de sécurité qui se posent partout au niveau des frontières et à l’intérieur des pays. « Nous avons le devoir d’offrir à nos compatriotes à l’étranger des documents d’Etat-civil sécurisés », conclut Alpha Barry.

Le « devoir » de fournir des documents d’identification…

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) s’organise pour faire du vote des Burkinabè de l’extérieur une effectivité en 2020. Y a-t-il un lien entre cela et le déplacement du ministre des affaires étrangères et la ministre déléguée à l’ONI? Aucunement pas.

« Une chose est que les  gens aillent voter et qu’il faut leur donner des documents (Burkinabè qui sont à l’extérieur), mais il y  a aussi le devoir de donner des documents d’Etat-civil à tout Burkinabè que ça soit pour aller voter ou pas. Ce n’est pas forcément pour des raisons de vote », a indiqué le ministre.

Arsène Yoda, directeur de l’ONI expliquant aux ministres Barry et Agnetekoum le processus de production des cartes d’identité et des passeports. © Burkina24

Selon lui, il n’y a rien de cacher derrière la démarche officielle. Il a tenu à l’expliciter. « C’est pour surtout d’abord donner des documents sécurisés à nos compatriotes à l’étranger pour qu’ils soient sécurisés là où ils sont, qu’ils soient identifiés correctement et qu’ils n’aient pas de désagréments lorsqu’ils traversent des frontières ou lorsqu’ils se déplacent dans les pays d’accueil », a déclaré Alpha Barry.

Travail abattu par les agents de l’ONI…

Après près de 2 heures passées à l’intérieur de l’office pour découvrir comment fonctionne le processus, le ministre note avoir « vu quelque chose d’extraordinaire » et que  c’est une structure sur laquelle l’on peut compter, car « l’expérience est là ».

Un constat entériné par Arsène Yoda, directeur de l’office. Il y a, dit-il, des demandes « fortes » qu’ils arrivent à satisfaire. Ce qui expliquerait selon lui que  personne n’est venu leur dire « que son récépissé a été contrefait »

Oui Koueta

Burkina24

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