Grogne à la Police : L’UNAPOL rencontre Simon Compaoré

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Va-t-on vers une décrispation de la situation au sein de la Police nationale ? L’Union police nationale (UNAPOL), le syndicat de la police, a rencontré le ministre de la sécurité Simon Compaoré ce 20 avril 2017. Il a été question du service payé et aussi de la plateforme revendicative de l’UNAPOL.

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A la sortie de l’audience entre le ministre Simon Compaoré et l’UNAPOL, selon le compte rendu qu’en a fait le service de communication du ministère de la sécurité, les représentants du syndicat avaient l’air « quelque peu satisfait« .

C’est du reste l’expression qui a été attribuée à Wakilou Sénou, le secrétaire général de l’UNAPOL. Cette satisfaction est en rapport avec les informations données par le ministre de tutelle sur la plateforme revendicative du syndicat. « Nous sortons de l’audience quelque peu satisfaits. Nous attendons de voir le déroulement des choses. Sinon, pour ce qui nous a été dit, si les choses se mettent en branle, nous pensons que la situation de la plateforme est en bonne voie. Maintenant nous attendons les résultats, pour confirmer que l’acte aura été joint à la parole », a-t-il déclaré, selon le communiqué du ministère de la sécurité.

Concernant le cas spécifique de la revendication des éléments des Compagnies républicaines de sécurité (CRS), lesquels ont entamé depuis le 18 avril 2017 un refus d’assurer la sécurité dans les structures privées, Wakilou Sénou a indiqué que le ministre a également donné des informations. 

« Monsieur le ministre nous a fait part de la rencontre qu’il a eue hier avec l’Association professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Burkina, relate-t-il. Rencontre au cours de laquelle, il a demandé à ces sociétés de présenter les contrats formels. Il leur a clairement indiqué que les sociétés qui ne disposaient pas de contrat formel, les prestations allaient être suspendues jusqu’à ce que des contrats puissent être établis. A ce niveau, c’est une garantie à laquelle les policiers tiennent. Il faut que les contrats soient formels afin qu’une certaine transparence puisse être apportée à la gestion de la question du SP ».

Par ailleurs, Simon Compaoré a laissé entendre, selon le Secrétaire général de l’UNAPOL, que des mesures seront prises concernant les sociétés qui ne disposent pas de contrats. « Le ministre nous a demandé que pour les sociétés disposant d’un contrat formel, que le service puisse reprendre à ce niveau. Maintenant pour les sociétés qui n’en disposent pas, les prestations vont être suspendues jusqu’à nouvel ordre », explique-t-il.

Wakilou Sénou a enfin déclaré avoir fait savoir au ministre de la sécurité que l’UNAPOL, bien que n’ayant pas été à la base du mouvement des policiers, se pose en courroie de transmission pour essayer d’apaiser les tensions et aboutir à une solution. «Cela dépend bien entendu de la volonté de l’autorité politique et des mesures qui seront prises dans le sens de la satisfaction de ceux qui font montre de ce mouvement d’humeur », a-t-il toutefois précisé.


Pour rappel, cliquez ici 👉  La grogne des policiers au Burkina 


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