Protection de la diversité des expressions culturelles : Le Burkina montre patte blanche

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Le Burkina Faso a ratifié en septembre 2006, la Convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Cette convention est-elle mise en œuvre par l’Etat ? C’est afin de répondre à cette question que les différentes parties prenantes de la culture ont établi le deuxième rapport quadriennal dont la restitution et la validation a eu lieu ce 25 avril 2017 à Ouagadougou.

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La convention de l’UNESCO relative à la promotion conformément à son article 9 dit  que chaque Etat-partie doit fournir tous les quatre ans, un rapport  relatant les mesures prises en vue de protéger et promouvoir la diversité des expressions culturelles sur son territoire et au niveau international. 

En vue du respect de cet engagement, le Burkina Faso a élaboré et fourni son deuxième rapport du genre  couvrant la période (2013-2017) présenté ce mardi pour validation.

Ce rapport organisé dans le canevas de l’UNESCO, est une obligation pour les parties signataires. Il a le mérite de  balayer toutes les actions de l’autorité, des partenaires techniques et financiers et de la société civile et fait des recommandations pour relever les défis.

Ce rapport est surtout une opportunité tous les 4 ans pour chaque partie de présenter aux autres  membres son engagement, ses réussites, ses résultats et les défis qu’il compte relever dans l’avenir.

Ces politiques et mesures au plan national et à l’international et les mesures transversales prises par le Burkina Faso pour atteindre les résultats, ont été présentés à l’ensemble des acteurs en présence des experts de l’UNESCO.

Pour Valéria MAarcolin, experte à l’UNESCO, c’est donc une occasion pour le pays de mettre en avant sa créativité et saluer la méthode de travail inclusive et participative par toutes les parties prenantes y compris l’accès à la culture pour laquelle le numérique représente un défi majeur.

Par contre, bon nombre d’acteurs culturels ignorent la convention, aux dires de Léontine Zoundi, membre la société civile et qui a participé à l’élaboration de ce rapport.

Mais au regard de la dynamique du secteur culturel, elle dira que « la société civile n’a pas attendu la convention pour mener ses activités. Mais nous menons des activités qui prennent en compte les critères de cette convention. Seulement on en n’est pas conscient ». 

Mais pour elle, la faute est imputable à eux-mêmes acteurs de la société civile,  au ministère et l’UNESCO « qui ne met pas tout en œuvre pour que cette convention soit connue».

Ce rapport sera soumis au conseil de ministres avant d’être déposé à l’UNESCO avant la date butoir du 30 avril 2017.

Revelyn SOME

Burkina24

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