Salifou Diallo n’a pas résisté à la tentation

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La tentation a été trop forte pour l’ancien ministre de l’agriculture de l’Hydraulique et des ressources halieutiques Salifou Diallo. Il n’a pas pu résister à l’envie de faire une escale pour « dire quelque chose » à une rencontre d’information des députés membres du  Réseau des parlementaires burkinabè pour l’eau, l’hygiène et l’assainissement (REPHA-BF).

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L’ancien ministre de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques n’a pas pu résister à la tentation de se rendre dans la salle de commission où se tient une rencontre d’information au profit des députés membres du réseau des parlementaires burkinabè pour l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement. Et ce, malgré qu’il était représenté par la 5ème vice-présidente Salimata Konaté/Ouattara.

« Ce matin en passant, j’ai vu votre banderole et je me suis dit, je vais descendre dans cet atelier au moins pour vous encourager, encourager le ministère de l’eau et surtout DANIDA (Agence danoise de coopération internationale). La problématique de l’eau est telle que je me suis dit qu’il fallait que je dise quelque chose », a expliqué l’ancien ministre en charge de l’eau.

Les thématiques qui seront abordées au cours de la rencontre de 48 heures sont d’une « importance capitale pour nous députés », a laissé entendre le député Sanfo Halidou, coordonnateur du réseau. En somme dit-il, « la gouvernance de l’eau » sera passée à la loupe. « Si les députés n’ont pas tous les éléments nécessaires, il va sans dire que leur action ne sera pas efficiente et ne va pas aller dans le sens de pouvoir profiter aux populations », a souligné le président du réseau avant d’ajouter qu’il y a nécessité à ce que « les députés aient des rudiments pour pouvoir mener à bien leur action de contrôle de l’action gouvernementale ».

Selon Salifou Diallo, avant qu’il ne soit question d’économie agricole, d’eau de boisson, économique, industrielle autour du projet du barrage de Samandeni, le « but initial était de renflouer le fleuve Mouhoun ». Malheureusement en cours de route, déplore-t-il, « les gens ont pris l’aspect aménagement agricole et industriel et on a oublié l’aspect du but initial« . « Je le dis, parce que j’étais à la base de ce programme-là », a-t-il fait savoir. Selon lui, il faut songer dans le long terme à revenir sur le renflouement du fleuve Mouhoun de même que la sauvegarde des fleuves Nakambé et Nazinon, car relève-t-il, « la manière dont nous allons mener nos politiques dépendra l’avenir des générations futures« .

L’ancien ministre de l’eau s’est attardé sur les disparités d’offre en eau sur toute l’étendue du territoire national. Il a indiqué qu’il était temps de s’« assurer qu’il y a 20 litres par jour et par homme au Burkina Faso ». Après avoir relevé l’importance de la rencontre au profit des députés membres du réseau, Salifou Diallo leur a demandé de   « susciter des propositions de lois qui pourront encadrer » le secteur, car « l’eau est stratégique  pour le Burkina Faso dans son présent comme dans son avenir ».

Oui Koueta

Burkina24

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