Burkina : Menace sur les examens scolaires ?
La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a porté à la connaissance du gouvernement qu’elle s’en tient aux conclusions des discussions de février-mars 2017 sur les indemnités servies aux examens scolaires du primaire, du post-primaire et du secondaire. Elle l’a fait savoir lors d’un point de presse ce vendredi 5 mai 2017 à la bourse du travail à Ouagadougou.
Les syndicats de l’éducation nationale ne sont pas contents. Ce mécontentement est parti du non-respect des conclusions de la dernière rencontre avec le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation le 23 février 2017. Ces négociations ont porté sur les indemnités servies aux examens scolaires du primaire, du post-primaire et du secondaire. « Nous sommes parvenus à un accord, accord que le premier responsable du département se refuse à acter par sa signature», a expliqué Souleymane Badiel, secrétaire général adjoint de la F –SYNTER.
Pour la coordination une séance de signature du protocole était en route. Mais elle dit avoir été surprise face à l’attitude du premier responsable du département. En effet, le ministre de l’éducation nationale aurait laissé entendre que « les techniciens du gouvernement et les représentants des syndicats aux négociations se sont trompés par rapport aux orientations qui ont fondé lesdites négociations, et que les taux auxquels nous sommes parvenus font évoluer considérablement le budget des examens ».
Face à ce refus, la coordination dit interpeller le MENA, et par-delà le gouvernement, afin qu’il comprenne l’enjeu et signe ce protocole pour permettre une organisation sereine des examens scolaires de la session 2017.
A la question de savoir si les examens scolaires prévus dans un mois seront boycottés, la coordination, par la voix de Anatole Zongo Secrétaire Général du Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur, a affirmé que cela dépendait en grande partie du gouvernement.
Souleymane Badiel a précisé que « si d’ici-là le gouvernement ne réagit pas, c’est l’état d’esprit des travailleurs sur le terrain qui déterminera la suite de ce qu’il y a lieu de faire et surtout l’attitude du gouvernement qui déterminera la suite de l’évolution de cette question ».
Irmine KINDA
Burkina24
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