Journée nationale du paysan : Un journaliste agressé

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Guezouma Sanogo, le président de l’association des journalistes du Burkina (AJB) a été agressé à l’ouverture de la Journée nationale du paysan (JNP) qui se tient actuellement à Kaya. Il s’est fait « propulser » par un agent du Groupement de sécurité présidentielle  (GSPR) hors de l’enceinte qui abritait la cérémonie officielle ce vendredi 12 mai 2017. A la fin de la cérémonie, avant de s’exprimer sur la raison de sa présence, le président du Faso a d’abord dit « regretter sincèrement ce qui s’est passé ».

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« Il me bouscule jusqu’à  la corde. Je lui ai dit: calme-toi. Quel est le problème ? Il a continué à me bousculer. La corde me repoussait. La quatrième fois maintenant, il m’a propulsé derrière la corde ». Tel est le scénario de l’agression décrite par la victime, président de l’association des journalistes du Burkina, Guézouma Sanogo. Selon des sources sécuritaires, le confrère n’aurait pas respecté les consignes sécuritaires, régissant notamment la pénétration dans le périmètre  de la cérémonie.

Roch Kaboré a « été tenu informé » de ladite agression. Un acte qu’a déploré celui dont l’agent impliqué est censé assurer la sécurité.

Roch Kaboré a déploré l’agression

« Je voudrais solennellement dire que je regrette sincèrement ce qui s’est passé et dire qu’il n’est pas normal qu’à notre époque encore, de telles choses se passent », a expliqué le chef de l’Etat.

Le président du Faso a ensuite présenté ses « vœux de prompt rétablissement » au blessé. Poursuivant sur le sujet,  le président du Faso a indiqué qu’il a « toujours dit et répété que la sécurité doit d’abord respecter les individus ». Cela relève selon lui d’ « une priorité ».

Roch Kaboré a terminé par une adresse au personnel de la sécurité présidentielle en ces termes: « même si nous assurons la sécurité, nous devons savoir toujours garder notre sang-froid pour éviter de tels dérapages qui dénaturent notre démocratie ».

Pour le respect du monde paysan…

Sanogo recevant ses soins

Juste après l’agression et les premiers soins d’usage, les journalistes ont envisagé l’éventualité de ne pas couvrir l’évènement, en signe de solidarité. La victime a cependant dissuadé ses confrères. 

« Pour notre dignité, pour le respect du monde paysan, 86% des Burkinabè, il faut travailler », a dit Guézouma Sanogo aux journalistes venu(e)s à Kaya pour la JNP.

En attendant que le rapport sur la situation lui soit soumis, le lieutenant-colonel Baggna, commandant du Groupement de sécurité présidentielle, a déclaré que des « mesures vont suivre » car, dit-il, « la violence gratuite, même pas les journalistes, même envers la population, on a dit de bannir ça ».

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

'The vitality of a country can also be measured through that of its journalists'

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Un commentaire

  1. Avec ces temps qui courent, la sécurité on badine pas avec. Les consignes que donnent les agents de sécurité doivent être respecter. On imagine que ce journaliste a respecter ces consignes, sinon tant pis!

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