Proposition de loi sur le droit de grève : Qu’en pense Salifou Diallo ?

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La proposition de loi sur l’exercice du droit de grève n’est pas encore arrivée sur la table du Président de l’Assemblée nationale.

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La proposition de loi sur l’exercice du droit de grève déchaîne les passions. L’Unité d’action syndicale (UAS) a déclaré qu’elle la combattra. L’opposition a affirmé qu’il la rejetait, pendant que le groupe parlementaire UPC s’en est démarqué.

Mais selon un communiqué du président de la Commission des affaires générales institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), le député Jacob Ouédraogo, dont l’AIB a publié des extraits, le texte ne serait pas encore arrivé sur le bureau du Président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo. Il aurait même établi un préalable avant cela. 

« Lors d’une réunion du bureau de l’Assemblée nationale, le président de l’Assemblée (Salifou Diallo) a souligné qu’aucune proposition de loi sur le droit de grève n’est recevable à son niveau que s’il y a un consensus global avec les syndicats », a-t-il indiqué dans le communiqué, selon l’AIB.

« La CAGIDH a prévu de vous (syndicats) recevoir, de vous écouter, de recueillir vos observations avant la transmission de ses propositions au président de l’Assemblée nationale qui pour le moment, n’en est pas saisi», ajoute Jacob Ouédraogo, toujours selon les extraits du communiqué publiés par l’AIB.

Quant à la justification de la proposition, le député a révélé que les auteurs ont estimé que la loi régissant actuellement le droit de grève, qui date de plus de 50 ans, mérite d’être relue.

Pour rappel, les syndicats ont affirmé que cette proposition de loi, dans sa mouture qui leur a été envoyée, comporte des dispositions liberticides.  « Si cette loi venait à passer, le mouvement syndical burkinabè ne pourra plus se prononcer ni aller en grève contre l’impunité des crimes économiques et de sang, contre la fraude, contre la vie chère, contre la corruption, encore moins contre un coup d’Etat », a déclaré le secrétaire général de la CGT-B, Bassolma Bazié, dans une correspondance aux médias ce 11 mai 2017.

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