Ouaga : Les tueurs présumés du policier ont été appréhendés

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La police nationale a annoncé ce 10 juin 2017 avoir mis la main sur les présumés agresseurs du policier qui a été tué dans la nuit du 12 au 13 mai 2017. Ils sont deux. Le premier a été «neutralisé». Le second est aux arrêts.

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La Police nationale affirme, dans un communiqué publié ce 10 juin 2017 sur sa page Facebook, avoir réussi à identifier, localiser et appréhender les personnes qui ont mortellement agressé le Commissaire de Police Ramdé Ousmane en service au Commissariat Central de Police de la ville de Sindou, en permission à Ouagadougou. 

Les auteurs de l’agression étaient au nombre de deux. Et l’équipe spéciale mise en place pour leur traque, composée  des éléments de la Brigade de Recherches et d’Intervention du Service Régional de la Police Judiciaire (SRPJ) de Ouagadougou, des éléments des Brigades de Recherches du Commissariat Central de Police de la ville de Ouagadougou et du Commissariat de Police de l’Arrondissement de Baskuy, a découvert qu’il s’agit en réalité d’un gang composé de six délinquants.

Les outils des présumés délinquants  – © Police nationale

Le groupe était dirigé par Congo Sidiki, 31 ans. Sawadogo Issa alias « Wari Fatchè », 27 ans, était son acolyte. C’est sur lui que les policiers ont mis la main en premier.  Il « a reconnu être celui qui, en compagnie du nommé Congo Sidiki, ont filé et agressé mortellement le Commissaire de Police Ramdé Ousmane dans l’intention de lui retirer son engin», selon le communiqué de la police nationale. 

L’étau s’est ensuite resserré autour de Congo Sidiki. Repéré le 8 juin 2017, une longue course-poursuite s’est engagée, selon les policiers. Elle s’est terminée par la mort du fugitif  «mortellement atteint» par une balle. «Un examen sommaire de son corps a permis de découvrir de nombreuses amulettes, des gris-gris, et un poignard sur lui», selon le communiqué.

Pendant l’enquête, les policiers ont découvert que leur collègue a été en réalité victime du mode opératoire habituel du gang de délinquants, ainsi détaillé dans le communiqué :


« Le mode opératoire du groupe est le suivant. Tous armés de pistolets automatiques, ils procèdent par filature de leurs victimes, généralement tard dans la nuit, très souvent celles qui ont des motocyclettes de grande valeur, et à la faveur d’une rue isolée ou d’une ruelle mal éclairée, ils passent à l’acte.

Les policiers remercient la population pour sa collaboration – © Police nationale

Ils tiennent soit en respect leur victime, soit ils l’assomment à l’aide d’armes blanches ou font usage de leurs armes à feu selon le degré de résistance de leur victime.

 Puis ils la dépouillent de ses biens de valeur en plus de la motocyclette.

Tous ces engins à deux roues volés sont remis à des receleurs dont la spécialité est de procéder à la falsification des numéros de série et à l’établissement de fausses cartes grises, avant d’être écoulés sur le marché.

Les autres objets volés notamment les portables et autres appareils numériques sont écoulés par d’autres receleurs ».


Une dizaine d’opérations est inscrite par la police à l’actif de ce gang. Une dizaine de motos volées a été saisie entre ses mains, de même que divers objets, dont des armes. 

Burkina24


Le butin saisi

– Neuf (09) vélomoteurs;

– Deux (02) pistolets automatiques;

– Onze (11) puces des différents réseaux de téléphonies mobiles;

– Un (01) lot d’amulettes et de gris-gris;

– Un (01) canif.

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Rédaction B24

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