Azise Ouattara : « Même si on leur ajoute 5 ans de plus, ils ne vont rien changer »

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Le Collectif pour un peuple uni (CPPU) prône un changement radical dans la vie politique du Burkina Faso. Il appelle la jeunesse à se défaire de la vieille classe politique qui ne lui apportera rien, et à voter utile. Le collectif a développé ces idées lors d’une conférence de presse organisée ce vendredi 16 juin 2017.

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Le CPPU est revenu sur l’erreur faite par le peuple burkinabè en votant pour le MPP. Néanmoins, il a justifié cette erreur par le fait que la population croyait que leur choix allait résoudre leur problème. Force est de constater qu’il n’en est rien regrette Abdallah Bafa Ben Azise Ouattara, coordonnateur du CPPU.

« Des votes sanctions s’imposent et le peuple doit dorénavant refuser d’aller aux votes par le ventre et aller aux votes par les idées », a insisté le coordonnateur.

Le collectif  prône le changement. « L’opposition, la majorité la mouvance, il apparait nécessaire de les faire partir et encourager les partis indépendants qui incarnent l’honneur, la dignité et le don de soi »,  a souligné Abdallah Bafa Ben Azise Ouattara.

Opposition, pouvoir, même sac

Dans la même lancée, il a assuré que « même si on leur (ndlr,  le parti au pouvoir) ajoute 5 ans de plus,  ils ne vont rien changer. Il faut bouter ces gens hors de la politique ».

Le PNDES n’a rien réalisé de concret jusqu’à ce jour à en croire le collectif. Il suggère au gouvernement d’abandonner ce programme et trouver un programme adapté au quotidien du Burkinabè.

Du reste, l’opposition n’échappe pas non plus à la mitraille de critiques du CCPU. « Nous n’avons pas une opposition au Burkina. L’opposition n’a pas de fermeté vis-à-vis de ce pouvoir en place. La société civile a plus de fermeté que l’opposition», confirme le collectif. Pour lui, l’opposition aurait dû tirer les leçons des échecs des élections passées pour essayer de rebondir pour les échéances suivantes. Mais ils ont encore échoué,  fustige Azise Ouattara

 Sur un  autre plan, le collectif réclame la démission de Luc Marius Ibriga, contrôleur général de l’Autorité Supérieure  de contrôle d’Etat et de la lutte contre la corruption (ASCE-LC) au profit d’un coutumier ou religieux neutre. Pour le collectif,  « Ibriga est partisan à quelque part. Son contrôle reste à désirer ». Pour exemple,  «il a été demandé de faire l’audit de la CENI avant  l’installation de la nouvelle commission.  Mais rien »,  a-t-il martelé.

Sur le Réseau Dignité et la Coalition Bori Bana

S’agissant de la naissance de nouvelles coalitions de la société civile, le collectif a affirmé que « ces naissances ont pour but de monter la jeunesse entre eux (sic) ou pour créer une guerre fratricide. Ces OSC sont instrumentalisées. Ce sont des balaka, c’est des anti seleka (sic)».

Actuellement, une rencontre entre le président et les Organisations de la société civile se tient à Ouagadougou. Le collectif n’a pas été convié à cette rencontre. Face à cela, Azise Ouattara s’est expliqué en ces termes : « Au cours d’une rencontre avec le collectif et d’autres OSC avec le Premier ministre,  j’ai dit au ministre les yeux dans les yeux ce qu’on pensait d’eux. Et depuis lors, le Collectif n’a plus été invité à aucune activité ».

Le collectif a précisé à la fin de la conférence qu’il restera toujours un organe de veille et ne fera jamais la politique.

Irmine KINDA

Burkina24

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