Ministère des infrastructures : Nouveau sit-in

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Le Syndicat des travailleurs des travaux publics, du bâtiment, de l’hydraulique et assimilés (SYTTPBHA/MI) a organisé un sit-in ce lundi 3 juillet 2017 dans l’enceinte du ministère des infrastructures. Il s’est agi d’exiger du ministère de satisfaire sa plateforme revendicative.

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D’entrée de jeu, le secrétaire général du SYTTPBHA/MI, M’Bi Yaméogo,  a remis sur le tapis plusieurs facteurs qui contribuent à la dégradation des rapports entre le personnel et les responsables du ministère des infrastructures.

 « La dégradation des conditions de vie des agents, les cas de mauvaise gestion des ressources publiques allouées  au ministère des infrastructures, les problèmes de transparence dans la gestion des marchés publics et un problème de politisation de l’administration publique » sont autant  de difficultés citées par M’Bi Yaméogo.

Il précise aussi que « des négociations ont été entamées depuis l’année passée avec le ministère et nous sommes arrivés à des conclusions dont l’adoption d’un arrêté qui octroie un certain nombre d’avantages. Mais jusqu’à la dernière minute, certains directeurs généraux ont refusé de mettre en pratique l’arrêté. Nous exigeons que l’arrêté soit respecté ».

Un autre problème qui  met en rogne le syndicat est l’octroi de véhicules du ministère des infrastructures au profit du gouvernorat  de Gaoua et de la Présidence du Faso. Enfin, le syndicat estime  que le programme présidentiel sur les 1 000 kilomètres  de pistes rurales est un échec.

Explications

Oumarou Bassavé, le directeur général des pistes rurales, s’est expliqué concernant l’exécution de la mise en œuvre du programme présidentiel. Informant que le programme devait commencer en 2016 pour terminer en 2020, il a déclaré être dans la phase de la mise en œuvre de ce  programme et qui a réellement débuté le 23 janvier 2017 pour un délai maximum de 6 mois.

« Aujourd’hui, nous sommes à 5 mois du délai d’exécution avec un taux d’exécution de 60% environ. Avec la saison des pluies, on sera obligé à (…) une suspension parce qu’on ne peut pas faire certaines tâches  à la saison des pluies. En 2017, nous allons exécuter les 1 800 km. Tout se passe bien parce que certaines entreprises ont fini et ont demandé les réceptions qui se feront dans la semaine », a-t-il laissé entendre.

Concernant l’affectation des véhicules, Evariste Diasso, le directeur administratif et financier du ministère, a aussi donné des explications.

Pour le cas du gouvernorat de Gaoua,  il indique  que c’est lors du lancement des travaux du 11-Décembre que le gouverneur a émis le souhait devant les autres ministres qu’il avait des problèmes de véhicule au niveau du gouvernorat pour accomplir ses missions. « Le ministre a donc jugé bon qu’on puisse l’appuyer avec un véhicule pour qu’il puisse mener ses activités. Il n’y a pas de crime en soi qu’on prenne un véhicule ici donner à un autre ministère », a-t-il affirmé.  

Pour la Présidence du Faso, Evariste Diasso souligne qu’il y a des bordereaux de transfert qui ont été produits. « Ces affectations sont à titre temporaire et peuvent nous revenir dès que le besoin se présentera », a rassuré le secrétaire général du ministère,  Paul Yagho.

Irmine KINDA

Burkina24

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