M/PRSCA :  Nogo exclu avant l’affaire des enregistrements

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Le Mouvement plus rien ne sera comme avant (M/PRSCA) a fait son analyse sur l’état de santé de la justice burkinabè et aussi réagi sur l’affaire des enregistrements dans laquelle est impliqué son coordonnateur, Idrissa Nogo.

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Au cours d’une conférence de presse le mardi 11 juillet 2017 à Ouagadougou, parlant de la vie du M/PRSCA, le secrétaire général a annoncé que leur camarade  Idrissa Nogo est « exclu de toutes les instances du mouvement pour faits de fautes graves ». Il s’agit, entre autres, l’organisation de deux conférences de presse « clandestines » et le fait qu’il soit élu conseiller municipal pour le compte du parti au pouvoir le 21 mai 2017.

En ce qui concerne les supposées écoutes téléphoniques entre Nogo et Safiatou Lopez,  les membres du M/PRSCA disent ne pas pouvoir répondre car Idrissa Nogo a été exclu bien avant les faits. A noter que dans ces bandes sonores, la voix présumée de Nogo y fait certaines révélations relatives à la vie du mouvement et des organisations de la société civile au Burkina.

Sur un autre sujet, à en croire  le secrétaire général du M/PRSCA) Claude Ouédraogo, son mouvement refuse d’être complice d’un silence coupable qui ne dit pas son nom dans les juridictions. Pour lui, depuis des années et surtout pendant les 27 ans de règne de Blaise Compaoré, la justice n’était pas libre et ne pouvait pas souverainement prendre ses propres décisions afin de dire le droit.

« L’impunité avance et suit son cours »

« Avec les nouvelles autorités, nous avons tous applaudi en disant, « voici enfin un Burkina nouveau ». Mais malgré l’amélioration des conditions de vie des travailleurs de la justice, le peuple reste toujours sur sa soif de justice », a affirmé Claude Ouédraogo.

Il a également ajouté que le peuple ne comprend plus rien de sa justice car les dossiers de crime de sang n’ont pas connu leur dénouement jusqu’à présent. « Depuis lors on attend que les dossiers avancent et suivent leur cours normal. Pour nous, nous sommes dans le regret de constater que l’impunité avance et suit son cours », a affirmé le secrétaire général du M/PRSCA.

Un appel a été lancé par le mouvement aux autorités judiciaires à plus de responsabilité et de rigueur dans la gestion des dossiers. Il invite les acteurs de la justice « à se débarrasser de cette incapacité » à dire le droit. Une mention spéciale a été faite au procureur du Faso pour son auto saisine du dossier Inoussa Kanazoé. Il est demandé de faire autant pour les autres dossiers similaires parus dans la presse.

Aimé KPODA (Stagiaire)

Burkina24

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