ISTIC : La 29e promotion est prête à l’emploi

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La 29e promotion des étudiants de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) a reçu ses parchemins de fin de cycle au cours d’une cérémonie ce 15 juillet 2017 à Ouagadougou. 61 journalistes et techniciens de l’information sont désormais prêts pour la pêche de l’info.

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Après deux années de formation jalonnées de difficultés, les étudiants de la 29e promotion de l’ISTIC sont au bout de leur peine.

Des décès ont été enregistrés. Deux enseignants, Germain Ilboudo et Désiré Zida, et une étudiante Christine Ouédraogo, ont poussé leur dernier soupir pendant cette période. L’étudiante,  décédée trois mois après le début de la formation, a été honorée. Ses camarades ont décidé de baptiser leur promotion en son nom.

La non disponibilité d’une salle informatique  digne du nom, des semaines sans cours pour indisponibilité des enseignants programmés, l’insuffisance du temps imparti pour la rédaction des mémoires, sont notamment les autres écueils soulignés par les étudiants.

Néanmoins, ce 15 juillet, c’est avec un large sourire que ceux qui ont pu surmonter ces difficultés arborent  fièrement leurs toges pour recevoir leurs diplômes sous les acclamations des parents, amis et autorités présents à la cérémonie.

Omar Salia, inscrit sur titre, major de la promotion avec 17,66 de moyenne

66 au départ, la cuvée 2017 est composée de 61 stagiaires regroupant des admis au concours direct, et professionnels et des inscrits sur titre conseillers et assistants formés en journalisme et technique de l’information.

Bertille Coulibaly, représentante de la promotion

« Nous avons acquis des connaissances essentielles en matière de collecte, de traitement et de diffusion de l’information. Nous sommes désormais aptes à exercer la profession de journaliste et technicien selon l’éthique et la déontologie du métier », affirme Bertille Coulibaly, représentante de la promotion.

Le parrain, Alpha Barry, ministre des affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’étranger, a dit tous ses encouragements à ses filleuls et leur a  souhaité bonne chance sur le marché de l’emploi.

Il s’est aussi réjoui de cette école de formation qui fait du « bon boulot » dans un contexte marqué par l’ouverture de plusieurs médias et le lancement de la TNT.

Cependant, les étudiants n’ont pas manqué de faire des recommandations allant de la reconnaissance du diplôme de l’école  par le CAMES à celle de la radio de l’école, en passant par l’installation du studio école, sans oublier l’augmentation des frais de recherche et  la valorisation des notes de mémoire.

Sur ce dernier point, Bertille Coulibaly explique que « la note de mémoire est considérée comme une matière simple. Vu l’effort que nous fournissons pour produire ces documents, ils méritent qu’on n’y accorde un pourcentage beaucoup plus élevé ».

La  directrice générale Aïcha Tamboura/Diawara promet que ces questions seront étudiées à la prochaine réunion du conseil scientifique.  « Pour la reconnaissance du diplôme, nous sommes sur le chemin mais le processus est long », dit-elle.

Pour finir, elle annonce qu’une filière communication s’ajoutera aux deux autres filières de formation de l’ISTIC dès l’année universitaire 2017-2018.

Revelyn SOME

Burkina24

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