Burkina : « La zone du Sahel est fréquentable »

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En marge de la cérémonie de lancement du programme d’urgence pour le Sahel, le Premier ministre a rendu une visite aux forces de défense et de sécurité de Djibo. Il a rencontré les Hommes sur le terrain, question pour lui de prendre la mesure des conditions de travail. C’était le jeudi 3 août 2017 à Djibo.

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Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a procédé au lancement officiel du programme d’urgence pour le Sahel (PUS) ce jeudi 3 août 2017. Un programme qui vise au développement et à la sécurisation de cette zone du Burkina Faso. A l’issue de la cérémonie, il est allé s’enquérir des réalités des forces de défense et de sécurité de Djibo dans l’objectif de galvaniser les hommes sur le terrain et de toucher du doigt leurs conditions de travail.

La délégation ministérielle
La délégation ministérielle

Il a laissé entendre qu’il était venu pour saluer les Hommes qui défendent la patrie et que tous ces jeunes qu’il a rencontrés avec le commandement font la fierté de la nation. « Ils exposent leur vie pour défendre la patrie, la liberté, la démocratie qui nous sont chères », a-t-il ajouté

Lors de cette visite, le Premier ministre était accompagné du ministre de la défense, de la sécurité et celle de la décentralisation. « Les doléances ont bien été entendues par le ministre de la défense et il trouvera des solutions rapides à ces problèmes. La rencontre de ce soir a été très bénéfique », a lancé le Premier ministre.

Concernant la situation sécuritaire dans le Sahel, Hamidou Dicko, président du conseil régional du Sahel, a expliqué qu’il y avait des terroristes, mais les forces de défense et de sécurité ont assumé.

Hamidou Dicko, président du conseil régional du Sahel

« Il faut être en sécurité pour pouvoir mener toutes les activités. La zone du Sahel est une zone fréquentable », a-t-il rassuré. Par rapport aux terroristes, il a demandé de relativiser car certains ne sont que des grands bandits surtout des voleurs de bétail.  

« La nature a horreur du vide. Lorsque l’Etat est absent, il y a d’autres formes d’organisation peu recommandables qui peuvent se mener. Mais au sommet de l’Etat, des décisions ont été prises et je pense que la question est réglée », a conclu Hamidou Dicko.

Jules César KABORE

Burkina24

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