Grève des chauffeurs routiers : Le Premier ministre exprime ses « regrets »

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Lire surtout 👉👉👉PKT : « J’ai exprimé au nom du gouvernement le regret de ce qui est arrivé par le passé »

Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a convoqué une rencontre  avec les représentants des chauffeurs routiers ce 9 août 2017 pour discuter de la grève illimitée qu’ils ont décrétée en réaction aux propos que le ministre de la sécurité  Simon Compaoré a tenu à Tenkodogo.

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« Paul Kaba Thiéba, tout en exprimant les regrets du gouvernement sur ce qui a pu être dit à Tenkodogo par le ministre en charge de la sécurité, a invité les chauffeurs routiers à lever le mot d’ordre de grève », selon un communiqué publié par le service de communication de la Primature, à l’issue de la rencontre entre le Premier ministre et le syndicat des chauffeurs routiers ce soir.

Les responsables des syndicats ont indiqué qu’ils s’en référeront à leur base avant toute décision.

Plus d’infos ici  👉PKT : « J’ai exprimé au nom du gouvernement le regret de ce qui est arrivé par le passé »

Jules César KABORE

Burkina24

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2 commentaires

  1. En cas de troubles à l’ordre public, les forces de sécurité ont le droit de faire usage de la force si nécessaire, pour rétablir l’ordre. Pour le cas des chauffeurs à Tenkodogo,les forces de l’ordre ne pouvaient pas user utiliser du gaz lacrymogène compte tenu du risque d’incendie avec les camions stationnés. Les forces de sécurité étaient non seulement dans leur rôle de rétablissement de l’ordre mais aussi dans une situation de légitime défense face à des chauffeurs rebelles qui refusaient d’obtempérer et qui les lapidaient. Ils se devaient de donner quelques coups de ceinturons à ces chauffeurs terroristes d’un autre genre. Le ministre d’Etat en charge de la sécurité Simon Compaoré aurait failli à sa mission s’il ne félicitait pas les forces de sécurité pour leur action qui a permis de rétablir l’ordre. Par conséquent, Simon Compaoré n’a nullement mal parlé. Aucune autorité d’un Etat voisin du Burkina ne soutiendra les chauffeurs de son territoire qui forcent les barrières de sécurité en ces temps de terrorisme. Les soupçons de manipulation politicienne qui pesaient contre certains des chauffeurs pour des règlements de comptes avec le ministre de la sécurité se confirment par les mots d’ordre intempestifs de grèves du syndicat des transporteurs routiers. Ils peuvent adresser une lettre de protestation au ministre ou publier une déclaration dans la presse. Mais, brandir chaque fois les menaces de grèves, démontrent leur intention de manipulation politicienne pour créer des pénuries d’essence et de produits de consommation dans le but de révolter les populations contre le Président Roch Marc Christian Kaboré et le ministre de la sécurité. C’est ceux qui espèrent arriver au pouvoir par la subversion, qui utilisent ces méthodes de troubles sociaux et des actes terroristes sporadiques. Ils essaient de diviser l’armée, d’opposer la police à la gendarmerie. Les populations doivent comprendre cette stratégie malveillante pour s’en démarquer en la dénonçant vivement. Le gouvernement est dans son rôle de défense des règles démocratiques et de la restauration de l’autorité de l’Etat. Le Burkina ne doit pas être utilisé par des anarchistes prédateurs de tout pour l’instauration d’un Etat voyou.

  2. Les populations du Burkina doivent vite se mobiliser contre les dérives anarchistes que les chauffeurs routiers tentent d’imposer dans le pays. Ils sont libres de faire des grèves mais, ils n’ont aucun droit d’empêcher les autres qui veulent continuer de mener librement leurs activités, sans se mêler à leurs intrigues politiciennes aberrantes. Tous les chauffeurs identifiés qui ont empêché des cars de voyager sur l’axe Bobo-Banfora-Côte d’Ivoire, doivent être interpellés pour leur signifier les règles du droit de grève. Les forces de sécurité doivent à l’avenir se munir d’appareils qui permettent de détecter le taux d’alcool chez les chauffeurs. Car, les accidents dramatiques et le mauvais comportement de nombreux chauffeurs pourraient être dus à la consommation excessive de stupéfiants ou d’alcool. Les propriétaires de camions et cars de transport doivent éviter d’embaucher des jeunes délinquants notoires comme chauffeurs. Les sanctions contre les accidents meurtriers de véhicules doivent être rigoureuses non seulement pour les chauffeurs mais aussi pour les propriétaires.

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