Tribune – « Burkina Faso: Il faut sauver le parc animalier de Ziniaré »

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Ceci est un cri de coeur lancé par Ousmane Djiguemdé en rapport avec le parc animalier de Ziniaré.

Dans une récente interview accordée au quotidien Le Pays, le professeur Jean-Baptiste Kiethega, évoquant la question du parc animalier de Ziniaré, a révélé qu’il s’inscrivait dans le cadre d’un grand projet de musée, avec une partie zoologique, dont la mise en œuvre n’a pas été conforme au projet de départ. Même si l’on n’est pas en mesure de confirmer ou infirmer ces allégations, une chose est sure : le parc de Ziniaré a contribué durant ses années fastes à l’éducation des enfants du Burkina Faso, ainsi qu’à la formation d’une culture touristique de la jeunesse burkinabè.

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Aujourd’hui, pour toutes les rares personnes qui ont conservé cette culture touristique et cette envie d’ailleurs et qui ont la chance de faire un tour au parc animalier de Ziniaré, il est vraiment impossible de retenir ses larmes à la vue de la souffrance de ces félins qui se meurent à petit feu, par la faute des combats détournés des hommes dans lesquels ils n’ont rien à voir !

Nous avons un vrai problème au Burkina Faso. C’est celui de confondre les causes publiques, derrière lesquelles se trouve l’intérêt général tant vanté par les politiciens, avec les causes individuelles qui ne sont que l’expression de nos haines et rancunes nées de la soif de pouvoir et de la prédation des maigres richesses nationales. Notre combat n’est plus Blaise Compaoré ! Et le savoir que nous sommes en train de soustraire aux millions d’enfants pauvres, qui concrétisaient leurs connaissances fauniques à seulement 300 francs CFA, traduit une fois de plus l’égoïsme des hommes politiques de ce pays qui ramènent tout le combat du développement de ce pays à leur propre personne.

Le parc de Ziniaré relève du patrimoine national et, désormais, du service public, pour sa contribution à la mise en œuvre du service public de l’éducation et de celui de la préservation et de la protection de l’environnement. Ce ne sont pas des questions discutables, mais des impératifs commandés par l’unité nationale. On a de la peine quand on entend les guides vous dire « ce ne sont pas seulement les animaux qui vont mourir de faim, mais nous-mêmes ne mangeons plus à notre faim ».

Si l’État n’est plus en mesure de prendre ses responsabilités vis-à-vis des animaux de ce parc, qu’il rapatrie ces animaux dans leurs pays d’origine au lieu de les laisser mourir l’un après l’autre. Le grand python et d’autres animaux ont déjà perdu la vie. Les félins ont la peau sur les os et ce sera peut-être leur tour dans quelques semaines. C’en est trop ! C’est un cri de cœur lancé aux ministères en charge de l’environnement, de l’éducation nationale, de la culture et des finances publiques. Il faut sauver le parc de Ziniaré d’une mort programmée !

Ousmane DJIGUEMDÉ

alias Ted TUINA

[email protected]

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Un commentaire

  1. Le parc animalier de Ziniaré fait la fierté du Burkina Faso, certes, mais n’oublions pas qu’il s’agit un parc privé, une propriété de Blaise Compaoré qui peut déposer une plainte si l’Etat se mêlait dans sa gestion. Blais e a tellement accumulé des richesses qui peuvent nourrir les animaux de son parc. Les employés présents ne relèvent pas de l’Etat, mais de Blaise Compaoré qui devait avoir l’humanisme de continuer de les prendre en charge au même titre que les animaux. Ou vont les recettes générées par les visites? L’Etat ne peut pas gérer ce parc, sauf si Blaise Compaoré par acte de justice le rétrocédait au domaine public.

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