Planification post-partum : SOS/JD se lance un nouveau défi

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L’association SOS Jeunesse et Défis  lance un projet nommé F3PC (Family Planning Post-Partum Commune), qui s’adresse aux femmes des communes qui veulent un espacement et/ou une prévention des grossesses. Un atelier d’information sur ce projet a eu lieu ce mardi 19 septembre 2017 à Ouagadougou. Il a pour objectif d’échanger avec l’ensemble des parties prenantes afin de recueillir leur pensée sur la question de la planification familiale post-partum (PFPP).

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Au Burkina Faso,  la quête d’un bien-être de la population en général et d’une meilleure santé de la mère et de l’enfant en particulier demeure une préoccupation majeure du gouvernement et des partenaires au développement. SOS Jeunesse et Défis a souligné l’importance de la PFPP, à savoir qu’elle joue un rôle important dans les stratégies visant à réduire les besoins non satisfaits de planification familiale.

Le coordonnateur de SOS Jeunesse et Défis, Célestin Compaoré, a indiqué que la planification post-partum consiste à offrir une méthode de planification familiale aux femmes juste après l’accouchement en vue de promouvoir l’espacement entre deux naissances. « On sait que la plupart des femmes qui viennent d’accoucher  ont besoin de méthodes contraceptives et on se propose de leur donner ces méthodes»,  a-t-il laissé entendre.

« Ce projet s’appelle initiative F3PC, et il  vise à travailler au niveau des communes, conduire des actions de plaidoyer de sorte à ce que la question de la planification familiale soit prise en compte par les élus locaux et que cela soit intégré dans les plans communaux de développement et qu’on puisse accompagner les communes à ce qu’il y ait du budget qui soit alloué à cette planification. Cela vise à renforcer l’accès des femmes aux services de santé sexuelle et reproductive afin de garantir un espacement entre deux grossesses», a-t-il poursuivi.

 Le maire de la commune de Réo, Louis Baziémo a accueilli ce projet avec « joie ». Ce projet, dit-il, « va nous aider à la gestion saine de nos populations pour une meilleure vie sexuelle et une meilleure procréation ».

Quant au docteur Mathieu Bougma, responsable de la planification familiale à la direction de la santé de la famille, il a apprécié le projet en ces termes : « tout projet qui intervient dans le domaine de la santé est la bienvenue et SOS Jeunesse et Défis fait beaucoup d’efforts sur le terrain ».

Les recommandations des participants au projet sont les résultats attendus au sortir de cet atelier et permettront de renforcer la mise en œuvre du projet au niveau de quatre communes du Burkina. Il a également souligné qu’un processus de documentation sera initié afin d’élargir cette intervention à de nombreuses communes.

Irmine KINDA

Burkina24

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