L’UA veut renforcer le développement du cinéma en Afrique

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Les ministres de la jeunesse, de la culture et du sport de la réunion des États membres de l’Union africaine (UA) ont récemment approuvé à Nairobi au Kenya le projet de statut de la Commission africaine de l’audiovisuel et du cinéma (AACC) lors de la session extraordinaire du Comité technique spécialisé sur la jeunesse, la culture et le sport (STC- YCS2), le mercredi 20 septembre 2017.

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Dans un communiqué rendu public ce mercredi 20 septembre par l’Organisation de la presse africaine (APO), l’AACC a été créée en juin 2016 à Addis-Abeba en Ethiopie en tant qu’institution spécialisée de l’Union africaine. Les ministres ont également approuvé la création du Secrétariat temporaire de l’AACC à Nairobi, au Kenya.

L’établissement et l’approbation des statuts sont le résultat d’efforts concertés menés par le Gouvernement du Kenya, la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI).

Cette structure est actuellement hébergée par le Gouvernement kényan, la Commission de l’Union africaine (CUA) et les principaux pays producteurs de films, dont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, le Ghana, le Mali, le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe, entre autres. La création de l’AACC a initialement été suggérée par le Conseil exécutif de l’UA à Maputo, au Mozambique, en 2003.

L’AACC sera en charge de la promotion, du développement rapide de l’industrie audiovisuelle et cinématographique en Afrique avec pour mission d’encourager la création de structures appropriées aux niveaux national, régional et continental.

L’industrie de l’audiovisuel et du cinéma représente cinq milliards $ E-U dans le PIB continental, employant environ cinq millions de personnes. Selon les projections, le développement de ce secteur devrait offrir de l’emploi à plus de 20 millions de personnes avec une contribution annuelle de 20 milliards E-U.

L’AACC fait partie d’un écosystème de 4 programmes qui mobilise 410 millions $ E-U en fonds de programme pour la promotion de cette industrie au cours des cinq prochaines années. Ces ressources seront générées à la fois par le secteur privé et le secteur public et seront mises en œuvre principalement par le secteur privé.

Les gouvernements nationaux et les communautés économiques régionales (CER) auront la responsabilité d’intégrer les activités sectorielles de l’industrie audiovisuelle et cinématographique dans leurs stratégies de priorité économique et sociale afin de donner les bons signaux pour la mobilisation des ressources.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU                                                                                                                                   Burkina24

Source: Laminute.info

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