Burkina : Saran Sérémé nommée Médiateur du Faso

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Saran Sérémé  a été nommée le 27 septembre 2017, Médiateur du Faso. 

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C’est en conseil des ministres que la décision a été prise. Saran Sérémé a été nommée Médiateur du Faso, a annoncé le porte-parole du gouvernement Remis Dandjinou à la presse, ce 27 septembre 2017. Elle remplace ainsi Alima Déborah/Diallo qui est à ce poste depuis environ 6 ans

Saran Sérémé n’est pas inconnue de la sphère politico-sociale du Burkina et des Burkinabè eux-mêmes. Députée avec l’ancien parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) jusqu’en 2012, elle a démissionné et créé son propre parti politique, le PDC (Parti pour le développement et le changement) en mars 2013, le seul fondé par une femme au Burkina et se positionne dans l’opposition.


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Cette dame qui a connu la prison pour ses convictions ne passera pas inaperçue pendant la lutte engagée par les opposants et les organisations de la société civile contre la volonté du Chef d’Etat d’alors, Blaise Compaoré, de modifier l’article 37 de la Constitution.

Elle participera à l’organisation de la célèbre marche des spatules le 27 octobre 2017 pendant laquelle de nombreuses femmes ont fait parler leur cœur de mère pour demander au président Compaoré de renoncer à son intention de rester au pouvoir. Cette manifestation s’est déroulée la veille de la marche du 28 octobre qui a rassemblé plus d’un million de personnes à Ouagadougou.
Saran Sérémé, haut-parleur au poing, le 27 octobre 2014 au rond-point des Nations Unies à Ouagadougou lors de « la marche des spatules »

Après la chute du régime du président Compaoré, Saran Séré Sérémé va se lancer dans la conquête pour le fauteuil présidentiel (un fauteuil qu’elle aurait pu occuper par déclaration le 1er novembre 2014 n’eut été son opposition) lors de la présidentielle de novembre 2015, avec une autre femme, feue Françoise Toé. Elle terminera 6e avec 1,73% des suffrages.

Celle que l’on appelle « l’amazone de Tougan » aura la tâche de succéder à Alima Diallo à la tête d’une institution dont la mission est de servir d’organe intercesseur gracieux entre l’Administration publique et les administrés  avec le statut d’autorité indépendante. Une institution qui fait face aussi à des défis à relever.

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