15-Octobre 2017 : Les Sankaristes mettent le cap sur la justice pour Thomas Sankara

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A l’Union pour la renaissance parti sankariste (UNIR/PS), les activités prévues dans le cadre de la commémoration du 15-Octobre, date anniversaire de l’assassinat du père de la révolution d’août 1983 sont le signe que le Burkina est actuellement « dans un processus révolutionnaire ».

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Cette année, le rituel observé tous les ans le 15 octobre a une touche particulière. Cette touche, ce sont les activités du Collectif du mémorial Thomas Sankara qui de l’avis de Athanase Boudo, président du comité d’organisation,  sont la « preuve que trente ans après, le sankarisme est désormais porté par tout le peuple burkinabè, en particulier la jeunesse ». D’où le choix du thème : « l’influence des révolutions et du sankarisme en particulier sur les mouvements sociaux au Burkina Faso ».

Cela conforte, Athanase Boudo, président du comité d’organisation avant sa nomination au poste d’ambassadeur, dans son analyse. Pour lui, le Burkina revient de loin et se trouve «dans un processus révolutionnaire». Adama Dera, secrétaire général du parti, est catégorique: « Si nous n’avions pas martelé Thomas Sankara depuis le 15 octobre 87, nous sommes persuadés que les idées qui ont permis de mobiliser la jeunesse pour chasser du pouvoir le dictateur des temps modernes, nous n’en serions pas là ».  

A cette particularité s’ajoutent deux autres coïncidences. Celle du centième anniversaire de la révolution bolchévique et le cinquantenaire de l’assassinat de Che Guevara. La décision de commémorer ces dates ensemble avec le trentenaire de l’assassinat de Thomas Sankara (30 ans après) s’expliquent, selon les conférenciers, par la volonté de « perpétuer leur héritage et de disséminer leurs pensées et leurs actes au sein de la jeunesse ».  

Il est prévu pour l’occasion l’exposition de photographies, de livres sur le parcours de Che Guevara, de Thomas Sankara, des panels sur les sources révolutionnaires qui ont forgé les convictions du père de la révolution burkinabè et une communication du Pr Aziz Fall de l’Université de Montréal, président du mouvement contre l’impunité et pour la justice pour Thomas Sankara.

Au-delà du rituel, les yeux sont rivés sur l’appareil judiciaire. La suite de la lutte, a indiqué Samdpawendé Ouédraogo, nouveau président du comité d’organisation, est la suivante : « Aujourd’hui après l’insurrection populaire qui a définitivement réhabilité Thomas Sankara, il faut maintenant lui rendre justice, mais aussi et surtout travailler inlassablement à une véritable alternative ».

Oui Koueta

Burkina24

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