La NAFA demande la fin de « la prise en otage politique du dossier Bassolé »

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A l’occasion des deux ans de l’arrestation et de l’incarcération du Général Djibrill Bassolé pour son implication présumée dans le putsch de septembre 2015, ses partisans, dont la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) réclament sa libération.

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Les responsables de la NAFA, face à la presse ce 29 septembre 2017 à Ouagadougou, réclament la libération de Djibrill Bassolé.  Les arguments qu’ils avancent sont, entre autres, la santé du général et le fait qu’il s’est avéré qu’aucun militant de la NAFA n’est impliqué dans le putsch. A cela s’ajoute l’avis onusien.  

Mamoudou Dicko, président par intérim de la NAFA, tire la conclusion que « c’est donc à tort et à dessein que le parti et ses premiers responsables ont été accusés ». « De toutes les charges dont on accuse Djibrill Bassolé, la seule  retenue par le juge d’instruction lors du délibéré du 15 juin 2017 est la trahison », rappelle pour sa part François Bayce, secrétaire général du parti. Il poursuit en posant des questions : « Qui on a trahi, en quoi nous avons trahi et pourquoi on a trahi et comment on a trahi ? ».

La NAFA ne croit plus à un procès équitable pour Djibrill Bassolé. « Qu’est-ce qu’on recherche sur une tête rasée si ce n’est que cette question politicienne (…) », confie François Bayce.  Pour le bureau, la seule raison qui fait qu’on ne veuille pas libérer Djibrill Bassolé est à rechercher dans la volonté de l’empêcher d’être candidat à l’avenir.

Il se base pour cela sur le fait que la date du procès n’est pas encore connue. « Nous n’allons pas continuer à tourner en rond. C’est pourquoi nous allons nous doter des moyens légaux pour la libération de notre leader. Le général Gilbert Diendéré a assumé la paternité du coup d’Etat. Il blanchit en même temps le général Bassolé », a analysé Drissa Sanogo, Secrétaire national chargé des relations avec le Parlement de la NAFA.

Concernant la santé et la sécurité de Djibril Bassolé, le bureau du parti qu’il a fondé a rappelé que les médecins ont certifié qu’il ne peut être soigné au Burkina. « Qu’est- ce qu’on veut de lui ? Qu’il meurt ? », se demande François Bacye.

A noter que des jeunes ont manifesté ce vendredi 29 septembre 2017 à Réo pour demander la libération de Djibril Bassolé. « La population du Sanguié a demandé légalement à manifester et le ministre de la justice se lève  de Ouagadougou pour aller parler à la radio locale à Réo pour dire que ceux qui marchent pour réclamer, (que) c’est de l’indiscipline. Mais malgré cela, les gens sont sortis à Réo », s’est réjoui François Bacye.

« On était patient parce qu’on croyait que la justice militaire allait dire le droit. Trop, c’est trop maintenant !», a-t-il conclu.

Irmine KINDA

Burkina24

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