Sachets plastiques non biodégradables: 104 opérateurs interpellés au Burkina

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Le ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Nestor Bassière était face à la presse ce vendredi 13 octobre 2017 pour faire le point des sorties inopinées de contrôle des opérateurs de sachets plastiques à Bobo-Dioulasso et Ouagadougou. Sur 129 sociétés contrôlées du 25 au 29 septembre 2017, seulement 25 étaient en règle vis-à-vis de la loi.

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L’opération spéciale de contrôle effectuée par les agents du ministère de l’environnement dans les deux grandes villes du Burkina avait pour but de vérifier la mise en œuvre de la loi interdisant la production, la commercialisation et la distribution des sachets plastiques non biodégradables au Burkina Faso.

Cette opération a permis d’interpeller 104  opérateurs non conformes et à la date du 9 octobre 2017, 13 d’entre eux, aux dires du ministre ont déjà été auditionnés et sanctionnés. 65 auditions sont en cours.

Un fait qui selon toujours Nestor Bassière pourrait conscientiser les acteurs et déclencher un changement de comportement.

Le contrôle a consisté à des vérifications des documents, le certificat d’homologation délivré par le ministère de l’environnement, et des produits, notamment les inscriptions « Biodégradables »  sur les sachets.

« Les distributeurs qui s’approvisionnent auprès des structures qui ont des homologations, ils doivent avoir des factures qui justifient que leurs produits proviennent des structures homologuées », précise Fidèle  K. Yaméogo, coordinateur du projet national du traitement et de la valorisation des sachets plastiques.

Cependant pour éviter le faux, le ministre annonce l’achat d’appareil détecteur de sachets biodégradables.

« Comme les sachets se ressemblent (…), on peut nous dire que les sachets sont biodégradables parce qu’il y a la mention dessus et être fabriqué à l’angle mort de Ouagadougou. Mais les appareils vont nous permettre de les détecter », dit-il.

Plus loin, il affirme que « même le sachet biodégradable ne disparaît pas du jour au lendemain. Il met trois ans, les prescriptions voudraient qu’on aille à la suppression du sachet ».

Mais pour l’heure, il appelle chaque citoyen à s’engager dans la protection de la nature en refusant les sachets non biodégradables.

Aux fraudeurs, le ministre prévient que les sanctions seront désormais appliquées, car estime-t-il « la loi a été votée en 2014 et il y a eu beaucoup de sensibilisation en la matière ».

En rappel, la loi prévoit une peine d’emprisonnement de 3 mois à 5 ans et une amende de 10 000 à 100 000 F CFA ou de l’une de ces deux peines pour quiconque produit ou importe, commercialise ou distribue des emballages en sachets plastiques non biodégradables.

 Le ministre a par ailleurs saisi l’occasion pour donner des éclaircissements sur le projet d’achat des sachets plastiques.

« L’achat des sachets, c’était juste pour diminuer la quantité des sachets déjà disponibles avant la mise en œuvre de la loi. Les gens ont cru que c’était une activité commerciale pérenne. Le gouvernement ne s’est pas engagé à acheter tous les sachets. C’est à la hauteur de la subvention apportée.  Le projet s’achève cette année», a-t-il expliqué avant d’inviter tous ceux qui ont les sachets à domicile d’aller vers les structures privées qui achètent pour écouler leurs stocks.

Revelyn SOME

Burkina24

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