Terrorisme : Une Coalition demande aux Burkinabè de sacrifier 10% de leur salaire

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La Coalition pour l’avancée du peuple (COPAP), une fédération d’organisations de la société civile, demande aux fonctionnaires et travailleurs burkinabè du privé de renoncer à 10% de leur salaire en guise d’effort de guerre pour contribuer à la lutte contre le terrorisme.

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La COPAP, lors d’une conférence de presse ce 14 octobre 2017, a fait une proposition afin d’avoir des ressources pour former et équiper les Forces de défense et de sécurité afin qu’elles puissent mieux lutter contre le terrorisme. Cette proposition est adressée particulièrement aux agents de la Fonction publique burkinabè et aux travailleurs du secteur privé. 

Les animateurs de la conférence de presse. Aziz Sana, 2e à partir de la droite – DR

« Nous invitons les Burkinabè à faire un sacrifice salarial au titre d’effort de guerre et de sécurité collective. Que chacun des agents de l’Etat et fonctionnaires du secteur privé renonce à 10% de son salaire pendant 3 mois pour le financement de la lutte anti-terroriste », a annoncé Aziz Sana, le coordonnateur général, dans la déclaration liminaire.

  « C’est pour le bien de tous sans distinction», a-t-il ajouté, appelant le gouvernement à prendre langue avec les syndicats pour étudier les possibilités de mise en oeuvre de cette suggestion.

D’autres sujets ont également fait l’objet de cette conférence de presse. Aziz Sana et ses camarades ont évoqué la question de la liberté provisoire accordée à Djibrill Bassolé et les mouvements de protestation qu’elle a provoqués. La COPAP estime que c’est la Justice qui a la clé à cette tension. Elle devrait davantage expliquer ses décisions. « Messieurs les juges, le peuple ne vous comprend pas. Prenez le haut-parleur et expliquez-vous, courageusement », a exhorté le coordonnateur général.

Enfin, sur la question de la réconciliation nationale, la COPAP croit fermement qu’elle ne sera réellement possible que si la vérité et la justice sont les ingrédients principaux. Elle invite de ce fait les personnes exilées et qui sont soupçonnées d’être impliquées dans des crimes de sang à revenir au pays et à y faire face. 

«Une supposée réconciliation sans la moindre vérité, justice et repentance sincère ne serait qu’une grosse farce qui exploserait douloureusement sur le visage des gouvernants d’une part et éclabousserait les espoirs d’un peuple d’autre part», a tranché Aziz Sana.

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