Dossier Sankara : « Le soleil est en train de se lever »

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30 ans déjà que le père de révolution burkinabè a été assassiné en compagnie de 12 de ses camarades. Dans le cadre de la commémoration de cet anniversaire, le Comité international mémorial Thomas Sankara (CIM-TS) a organisé une marche depuis le Conseil de l’Entente, lieu de l’assassinat jusqu’au Tribunal militaire, la juridiction censée juger l’affaire.

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Depuis 30 ans que certains luttent, le message n’a pas changé. La justice est réclamée pour Thomas Sankara et ses 12 compagnons assassinés le 15 octobre 1987 à Ouagadougou. En organisant la marche en guise de commémoration des 30 ans de la disparition du père de la révolution burkinabè, le Comité international mémorial Thomas Sankara l’a ponctuée par des arrêts pour délivrer des messages, deux au total.

Le premier message, sous forme de mémorandum a été adressé à la république française. Principalement, le Comité a exigé la levée du secret défense en France ainsi que toutes les archives sur le dossier Sankara. Par ailleurs, il exige l’ouverture d’une enquête judiciaire en France « pour situer les diverses responsabilités dans cet odieux assassinat », indique le Colonel major à la retraite Bernard Sanou, président du Comité international mémorial Thomas Sankara (CIM-TS).

Après avoir battu le pavé à coup de slogans révolutionnaires et de demande de justice, les quelque 500 marcheurs ont observé un sit-in devant le Tribunal militaire sous le regard de gendarmes mobilisés pour la sécurité. Un autre mémorandum a été remis au Directeur de la Justice militaire, Sita Sangaré. Accompagné de leaders du Balai citoyen, c’est le président du Comité international mémorial Thomas Sankara (CIM-TS) qui est allé rencontrer Sita Sangaré.

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Le comité dans sa lettre, a affirmé avoir appris « avec consternation en juillet 2017 » que Gilbert Diendéré a bénéficié d’une liberté provisoire dans l’affaire Thomas Sankara. Aussi, suggère-t-il au Tribunal militaire de « tout mettre en œuvre pour l’arrestation de Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando » visés par des mandats d’arrêt dans le cadre dudit dossier.

Par ailleurs, le CIM-TS exige dans ce mémorandum, la restauration de la mémoire de Thomas Sankara et de ses 12 compagnons, aussi que les principaux inculpés dont Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré et Hyacinthe Kafando aident à l’identification du corps de Thomas Sankara.

A noter que dans l’instruction du dossier Thomas Sankara, à la date d’octobre 2016, 14 personnes sont visées par des poursuites après une centaine d’auditions. Deux mandats d’arrêts internationaux contre Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando ont été lancés. Par ailleurs, les deux tests d’ADN sur les supposés restes de Thomas Sankara n’avaient pas permis d’identifier le corps.

Le président du Comité international mémorial Thomas Sankara reste optimiste. « Ça fait 30 ans que nous attendons, dit-il. Le soleil est en train de se lever pour nous ».

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Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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