Burkina : Focus sur des colliers à base de noix de cola

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Ahmed Cissé et Sayouba Kiemtoré confectionnent des colliers. Un art qui consiste pour eux de jumeler les perles avec des noix de cola, des cornes de bœuf et du bronze afin de composer des accessoires de femmes. Burkina24  s’est entretenu avec eux le jeudi 12 octobre 2017.

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Contribuer à faire ressortir la splendeur de la gente féminine avec leur savoir-faire dans la fabrication des bijoux en particulier des colliers est la mission que Ahmed Cissé et Sayouba Kiemtoré se sont assignés. A l’aide de fils en nylon, de perles, du bronze, du fer, de cornes et peaux de bœuf ou souvent avec des noix de cola, ces créateurs parviennent à composer des colliers.

Une composition qui, pour Ahmed Cissé, a été héritée de ses parents. « Depuis l’enfance, j’ai appris à composer avec les perles car mon papa était dans la fabrication des colliers », explique-t-il.

Ahmed Cissé et Sayouba Kiemtoré

Pour nos artisans, cette composition ne peut se faire sans créativité. « Pour faire les colliers, il faut avoir un esprit créatif avec les différentes perles et le mélange (nylon, perles, bronze, fer, corne de bœuf). Il faut savoir tailler la corne de bœuf que nous achetons à l’abattoir de Ouagadougou pour avoir un modèle qui va attirer la clientèle et savoir jumeler les couleurs pour que ça sorte de l’ordinaire », confie Ahmed Cissé.

En ce qui concerne les colliers en bronze, Ahmed et Sayouba disent commander les modèles de bronze avec des forgerons et à travers les différentes formes, ils composent les colliers.

Pour les colliers où il y a de la noix de cola ou avec des peaux d’animaux, il faut tailler ces peaux, les coudre pour faire des modèles. Ensuite, ajouter ces modèles aux différentes perles déjà composées pour obtenir des colliers en noix de cola ou avec de peaux d’animaux, explique Ahmed Cissé.

Pour Ahmed et Sayouba l’activité de la création des colliers et bijoux  nourrit son homme même si, actuellement, ils disent que le marché n’est pas comme avant. « Avec l’instabilité que le pays a connue, regrettent-ils, les étrangers (occidentaux) ne viennent plus comme avant  où on pouvait avoir souvent 100.000 FCFA par semaine. Maintenant même, (nous n’avons) pas 15.000 F CFA des fois».

Saly OUATTARA

Burkina24

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