Réconciliation nationale : Le HCRUN à l’œuvre

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Le Haut conseil pour la réconciliation  et l’unité nationale (HCRUN) s’est mis à l’œuvre. Ses membres sont actuellement à Bobo-Dioulasso. L’objectif est d’examiner les dossiers que lui a transmis son ancêtre, la Commission de la réconciliation nationale et des réformes (CRNR). Mais pas seulement.

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Depuis le 16 octobre 2017, l’ensemble des conseillers du HCRUN se sont retirés à Bobo-Dioulasso pour valider les travaux de 5 sous-commissions. Celles-ci ont travaillé sur divers points en rapport avec l’insurrection populaire, le coup d’État de septembre 2015, des décisions de justice non encore exécutées, des dossiers encore pendants et à des contentieux administratifs.

Les conseillers pendant l’atelier -DR

L’objectif de cette session qui prend fin le 25 octobre est de faire des propositions concrètes pour une mise en œuvre urgente afin de soulager les nombreuses victimes qui patientent depuis des années.

El Hadj Issaka Sam : «Ce marché pose un certain nombre d’inquiétudes parce qu’il est installé sur un bassin de rétention d’eau »

  Le président par intérim du HCRUN, Younoussa Sanfo et ses collaborateurs, feront du reste le point à la clôture ce 25 octobre.

Younoussa Sanfo, président par intérim du HCRUN-DR

Mais le travail du HCRUN ne se fait pas uniquement dans les bureaux. En effet, les conseillers, le vendredi 20 octobre 2017, ont pris langue avec des femmes du marché de Leguema Logo à Bobo-Dioulasso, regroupées au  sein d’une structure de fruits et légumes.

Déguerpies de leur site initial, sur la RN14 en 2012,  elles ont déposé en 2015 un dossier au niveau de la CNRR, l’ancêtre du HCRUN,  pour demander réparations des injustices et des pertes engendrées.

Le HCRUN s’est donc rendu sur le site qui héberge ces femmes pour analyser l’évolution de la situation. Selon El Hadji Issaka Sam, membre du HCRUN, «ce marché pose un certain nombre d’inquiétudes parce qu’il est installé sur un bassin de rétention d’eau ».  Au niveau du quartier, ce bassin reçoit toute l’eau de ruissellement de pluie.

« Cela nous pose beaucoup d’interrogations quant à la pérennité de ce marché »,  continue Issaka Sam.

Agréablement surprises par cette visite, les femmes de Leguema Logo, n’ont pas hésité à réitérer de vive voix leurs doléances. 

Elles ont révélé devoir de l’argent  à des agriculteurs, qui leur fournissaient les fruits et les légumes qu’elles revendaient.

Les collaborateurs du président Younoussa Sanfo se sont engagés à les aider à résoudre ces problèmes à travers le traitement de ce dossier,  à l’image de tous les autres.

Ceci dans le souci de recoudre le tissu social déchiré par les rancœurs, les blessures et les injustices.

Burkina24

 

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Rédaction B24

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