Epidémie de dengue à Ouagadougou : Nongre-massom est le plus touché

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Ouagadougou enregistre plus de 80% des cas notés cette année au Burkina. Le district de Nongre-massom occupe la première place, suivi de Sig-Nonghin,  Baskuy,  Bogodgo et Boulmiougou.

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Dans la semaine du 10 au 17 octobre 2017, 3964 cas suspects de dengue et 2842 cas probables (c’est-à-dire  révélés positifs à la dengue avec le TDR) ont été enregistrés sur l’ensemble du territoire national. 1 709 cas probables ont été notés dans  la région du Centre.

 11 décès ont été  enregistrés sur l’ensemble du territoire dont 9 au Centre, 1 au Centre-ouest et 1 au Sahel. On observe un pic dans la période du 10 au 17 octobre 2017 avec 590 cas et 2 décès au Centre.

Le taux d’attaque par semaine des cas probables de dengue est de 21,5/100000 habitants dans la région du Centre.

3 cas pour 100 000 habitants sont nécessaires pour déclarer une alerte et 10 cas pour confirmer l’épidémie. «Pour la dengue, nous sommes actuellement à 6,8 cas si on le rapproche à la population générale du Burkina», explique Yaméogo Issaka, chef de service de surveillance des maladies épidémiologiques.

Tous les districts ont noté des cas mais les cinq suscités sont les plus touchés avec une forte concentration des cas à Nongre-massom, puis Sig-Nonghin et Baskuy.

En rappel,  la dengue est apparue en 2016 au Burkina Faso, avec 1 561 cas probables enregistrés d’août à décembre 2016 dont  1 497 cas au Centre et 20 décès tous du Centre.

« La surveillance a commencé l’année passée au mois d’août par la flambé de la maladie qui est  survenue à cette période. Avant le mois d’août 2016, on ne surveillait pas. On pensait être à l’abri », indique Issaka Yaméogo. 

Les virus en circulation au Burkina Faso sont les virus DENV1, DENV2 et DENV3, tous causant  la maladie de la dengue.

Les malades sont aussi classés en trois groupes. Les malades du groupe A,  sans risque de complication, peuvent vaquer à leurs préoccupations et suivre leur traitement sans problèmes.

 Ceux du groupe B, chez lesquels le risque de complications existe, ont besoin d’un suivi rapproché par les structures de soins avec des examens.

Au groupe C, ce sont des malades qui sont en phase de complications sévères et doivent être pris en charge dans les unités de réanimation et de soins intensifs. Les décès enregistrés sont de ce groupe.

Revelyn SOME

Burkina24

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