Education : Le bras de fer se durcit entre le ministre et les syndicats

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Des syndicats de l’éducation ont entamé le jeudi 26 octobre 2017, une grève de 48 heures pour rappeler au gouvernement burkinabè, les motivations de leurs actions afin qu’il résolve leurs problèmes. Cette grève a été marquée par une marche pour la remise d’un message au ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation (MENA). Mais tout ne s’est pas passé comme prévu.

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La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) qui entame une grève de 48 heures a été surprise de n’avoir pas pu rencontrer le ministre de l’éducation le jeudi 26 octobre 2017 pour la remise de son message. Partis de la Bourse du Travail, arrivés au ministère de l’éducation, les marcheurs n’ont pas pu rencontrer le ministre. De colère, beaucoup ont réclamé sur place, la démission du ministre avant que les responsables ne relativisent.

Séma Blégné, un des responsables syndicaux, explique que « le ministre était bel et bien informé » de l’arrivée des syndicats, mais « il est allé vaquer à autres choses. Ce que la foule n’a pas admis ». Sur la démission du ministre, Séma Blégné convient que « c’est une réaction épidermique. C’est légitime », mais indique-t-il, « nous sommes obligés d’expliquer au gouvernement que le climat est devenu si délétère qu’on n’est pas sûrs que le ministre (de l’éducation) soit la personne la plus crédible aujourd’hui pour conduire des négociations sereines ».

Ainsi, « nous avons besoin que le gouvernement nous affecte une autre personnalité à même d’être à notre écoute », informe-t-il sans pour autant demander clairement la démission du ministre de l’Education.

Ce mouvement initié par 15 syndicats de l’éducation regroupés au sein de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) se base principalement sur quatre points. Ils demandent l’adoption d’un statut valorisant des personnels de l’éducation et de la recherche, l’amélioration de l’accès à l’éducation, l’amélioration des conditions de travail pour une efficacité du système éducatif et la valorisation de la fonction enseignante.

A en croire Séma Blégné, si satisfaction n’est pas donnée à la plateforme revendicative, dit-il, « on se donne le droit d’engager d’autres formes de lutte. Nous sommes déterminés ». A noter que ce 26 octobre, les élèves ont déserté les classes. 

Lire aussi 👉Absence de Jean Martin Coulibaly à la marche des syndicats : « C’est un malentendu »

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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