Absence de Jean Martin Coulibaly à la marche des syndicats : « C’est un malentendu »

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Les enseignants n’ont pas compris l’absence du ministre de l’éducation nationale Jean Martin Coulibaly au ministère pour recevoir leur message lors de leur marche du 26 octobre 2017. L’intéressé a indiqué que c’était un malentendu.

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Ce sont des enseignants courroucés qui  ont exprimé leur colère de ne pas voir le ministre de l’éducation nationale devant l’immeuble de l’éducation le 26 octobre 2017 pour recevoir leur plateforme. Mépris, manque de respect à leur égard, c’est ainsi qu’ils ont interprété cette absence de leur ministre de tutelle.

Jean Martin Coulibaly, s’exprimant ce 27 octobre 2017 au journal de 20h de la RTB Télé, a indiqué qu’il n’en était rien. «C’est un malentendu», «une incompréhension» née du contenu du préavis transmis par les syndicats au Président du Faso. 

«Dans le préavis, il n’était pas question d’une marche », avance-t-il. La mairie ne l’a pas non plus informé qu’elle aura lieu, dit-il.  Voilà pourquoi, venu au ministère à 7h, il y est ressorti pour une réunion hors de l’immeuble.

C’est alors, toujours dans sa narration, que son secrétaire général l’a appelé pour l’informer que les syndicats sont devant le ministère et souhaitent le rencontrer.  « Je ne suis pas au ministère, mais s’ils peuvent attendre le temps que j’arrive. Je vais voir comment clôturer ma réunion et venir recevoir le message », a-t-il rétorqué à son interlocuteur. Mais il n’aura pas le temps d’écourter sa réunion puisque le secrétaire général a rappelé 10 minutes plus tard pour l’informer que ses « visiteurs» sont repartis.

Jean Martin Coulibaly réfute par conséquent qu’il a refusé de les rencontrer.  «Je n’ai pas été informé que ces syndicats envisageaient une marche. (…)  C’est vraiment en  toute bonne foi que je n’étais pas au ministère », a insisté le ministre, soulignant que le dialogue n’était pas rompu. 

Quant à la plateforme revendicative des enseignants, tout en reconnaissant le droit des syndicats de chercher à améliorer les conditions de vie de leurs militants, il a assuré que l’administration fait des efforts et ne peut donner que ce qu’elle a en fonction de ses prévisions. « Il ne faut pas promettre quelque chose que tu ne peux pas satisfaire », a-t-il imagé.

Pour rappel, une quinzaine de syndicats de l’éducation nationale ont entamé une grève de 48 heures pour demander l’adoption d’un statut valorisant des personnels de l’éducation et de la recherche, l’amélioration de l’accès à l’éducation, l’amélioration des conditions de travail pour une efficacité du système éducatif et la valorisation de la fonction enseignante.

Burkina24

 

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