Jean-Pierre Guingané : L’homme et son œuvre en réflexion

publicite

« Jean-Pierre Guingané : l’homme et  son œuvre », c’est le thème du colloque de la 16e édition du Festival International du Théâtre et de Marionnettes de Ouagadougou (FITMO) qui se tient du 2 au 10 novembre 2017 au Burkina Faso. Le colloque s’est tenu  du 2 au 3 novembre 2017 à l’Université de Ouagadougou sur l’héritage intellectuel, culturel et artistique du professeur disparu en 2011.

La suite après cette publicité

Une trentaine d’enseignants chercheurs d’universités d’Europe ( France, Italie, Suisse, Belgique), d’Amérique (Université de Austin) et de la sous-région (Bénin, Niger, Côte d’Ivoire et Togo) se sont joints aux professeurs d’universités de Ouagadougou et Koudougou pour  permettre une  analyse des multiples facettes de l’œuvre artistique et littéraire de l’éducateur et du créateur Jean-Pierre Guingané.

A ce comité scientifique, viennent s’ajouter  les professionnels du théâtre  pour porter la réflexion sur l’art de l’homme.

Les communicateurs à ce colloque, des étudiants, collègues et connaissances, tous réunis  dans l’amphithéâtre de Ouaga I qui porte son nom, amphithéâtre Jean-Pierre Guingané s’est avéré petit pour accueillir  le public venu  assister à la cérémonie d’ouverture du colloque.

Un hommage bien mérité à cette personnalité culturelle, artistique, universitaire, c’est ce qu’ont voulu les organisateurs du FITMO en collaboration avec le Centre Burkinabè de l’Institut International du Théâtre (CB-IIT)  et le Laboratoire Littératures, Espace et Sociétés (LLES) pour offrir des repères, des références à la génération future.

Pour ce faire, les panels et table ronde du colloque devraient produire des actes, mais également  un ensemble de réflexions qui vont permettre de dégager des outils qui vont servir pour la formation.

« Certaines de ses œuvres sont enseignées au lycée et d’autres à l’université mais il n’y a pas d’outils  didactiques, pédagogiques parfois qui accompagnent l’analyse et la lecture de ses œuvres. C’est le travail que ce colloque va faire … pour permettre de disposer de matériaux importants qui seront mis à la disposition des enseignants »,explique Hamidou Mandé, coordonnateur du colloque.

un aperçu du public présent au colloque

Qui était Jean-Pierre Guingané ?

Professeur titulaire d’arts dramatiques et de politiques culturelles, auteur dramatique, metteur en scène, fondateur de l’espace culturel Gambidi, directeur d’école d’arts dramatiques, directeur  du festival FITMO, Il a fortement marqué la vie artistique et culturelle de son pays et d’autres pays du monde.

« Il a conceptualisé et développé le théâtre-débat, une forme de théâtre d’intervention sociale, avec lequel il a parcouru les quatre coins du Burkina Faso pour porter des messages d’espoir, de paix et d’engagement à l’édification d’un mieux-être pour les populations locales », se souviennent ses collaborateurs, notamment Hamadou Mandé, par ailleurs directeur artistique du FITMO, l’un de ses héritages.

Ses collègues enseignants d’universités, se rappellent toujours de l’homme. « On comprend bien que tout en menant sa carrière universitaire, il n’a cessé de faire du théâtre. A partir de sa thèse de doctorat d’Etat intitulée « théâtre et développement social : le cas du Burkina », nous avons compris le chemin qu’il entrevoyait, c’est-à-dire faire du théâtre le moteur de développement social. On se rappelle du concept de théâtre-débat, ou de sensibilisation ou encore de développement qui lui était cher. Plusieurs étudiants se rappellent encore de cette position assise sur la table à balancer les jambes, sans feuilles, à parler des heures durant de ces auteurs et textes de théâtre avec passion. Un mot pour le résumer, pour sûr c’est la passion du partage», dit Pierre Malgoubri.

Des moments de souvenirs difficiles pour la famille, mais le fils Claude, lui mesure toute la tâche qui lui est dédiée, ce lourd héritage qu’il devrait mener à bien.

Sa carrière

Enseignant-Chercheur  en études théâtrales en 1977 à l’institut Supérieur des Lettres, des langues et des arts (INSULLA), il fut Chef de département des Lettres Modernes en 1979.

En 1992, il a ouvert le département Art et communication puis celui des « Arts, Gestion  et Administration Culturelle ( AGAC) en 2010.

Il a été  secrétaire général du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en 1980 et Secrétaire d’Etat auprès du président de la république chargé des arts et de la culture en 1982.

Revelyn SOME

Burkina24

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×