FILEP 2017 : Pour faire des médias, des partenaires dans la lutte contre le terrorisme

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Le Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) a ouvert ses portes le mercredi 8 novembre 2017 à Ouagadougou pour s’achever le 11 novembre 2017. Pour sa 7e édition, le thème qui a été retenu met sous les projecteurs l’attitude des médias face aux défis sécuritaire : « Défis sécuritaires en Afrique : Rôle et responsabilité des médias ».

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Le Comité d’organisation de la 7e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP), qui réunit tous les deux ans des « Africains libres engagés à conquérir plus d’espace de liberté pour tous », reste convaincu que « le monde n’est plus sûr, confronté au terrorisme et à toutes les formes d’extrémisme et de radicalisation », d’où le présent thème.

En choisissant de réfléchir sur le rôle et la responsabilité des médias face aux défis sécuritaires en Afrique, le FILEP 2017 se pose beaucoup de questions : « quelles sont les limites objectives des médias face aux défis sécuritaires ? Comment faire des médias, des partenaires stratégiques dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité sous toutes ses formes ».

La 7e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) se tient au Burkina Faso dans un contexte de débat autour de l’annulation d’une émission, « Sur la brèche », sur la télévision nationale. Le ministre de la culture, démissionnaire, Tahirou Barry, devait passer à cette émission. Le président du Comité d’organisation du FILEP 2017, Boureima Ouédraogo, a donné son avis :

« C’est avec beaucoup de regret voire même de la consternation que j’ai suivi la note de la rédaction de la RTB, qu’il faut saluer pour cette note. En attendant d’avoir la réaction de l’autre partie incriminée, nous disons que si le ministre a effectivement fait des injonctions pour qu’on ne reçoive pas un invité, c’est une grave atteinte à la liberté de presse et d’expression.

Et il faut faire en sorte de pareille situation ne se reproduise pas. C’est en cela qu’il faut encourager les journalistes de la RTB parce qu’à travers cette note de la rédaction, je crois que d’autres réfléchiront par deux fois avant d’aller donner des injonctions à la RTB ».

Les multiples activités (colloque, expositions, club de presse, soirée Gala, projections-débats) prévues du 8 au 11 novembre 2017 seront une tribune pour les différents participants de réfléchir sur les contributions possibles des médias et des citoyens pour, à défaut d’éradiquer « l’hydre » du terrorisme, le réduire à des proportions beaucoup moins destructives « des fondements du vivre ensemble ».

Ce fondement est mis à rude épreuve selon Cheriff Sy, le Haut-représentant du président du Faso. Et à ce titre, « une telle situation ne peut laisser les médias indifférents », dit-il. Il urge, poursuit Cheriff Sy, de trouver de nouvelles voies d’informer sans paniquer les populations, de collaborer avec les Forces de défense et de sécurité sans aliéner l’indépendance des médias, et dénoncer les terroristes sans courir « les risques pour notre sécurité et notre intégrité ».

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

 

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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