Recettes médicinales traditionnelles : Les ingrédients de l’IRSS dans le Sanmatenga

publicite

L’Institut de recherche en sciences de la Santé (IRSS), avec le soutien de l’ONG Diakonia à travers le Fonds commun genre (FCG), a mis en œuvre un projet nommé FCG/IRSS. Celui-ci vise  l’amélioration de la situation socio-économique des femmes tradipraticiennes de santé (TPS) de la province du Sanmatenga. A Kaya, un atelier de restitution a eu lieu le jeudi 9 novembre 2017.

La suite après cette publicité

A travers cette rencontre entre les femmes tradipraticiennes de santé (TPS) de la province du Sanmatenga et les professionnels de la médecine moderne dans la ville de Kaya, il s’agissait de présenter globalement les résultats des analyses chimiques, pharmacologiques, toxicologiques et microbiologiques effectuées sur les recettes médicinales des femmes TPS récoltées lors de l’exécution du projet FCG/IRSS.

A l’origine, le projet FCG/IRSS, d’un montant de 94 091 310 F CFA (dont 32 500 000 F CFA supporté par l’IRSS et 61 591 310 par le FCG) visait l’amélioration de la qualité des recettes médicinales de 50 femmes TPS de la province du Sanmatenga d’ici 2018. Comme dans les autres provinces du Burkina Faso, la pharmacopée traditionnelle constitue un premier recours pour les populations du Sanmatenga. La pratique est si développée au point d’intégrer le système de santé moderne.

Il est ainsi dénombré en 2014 par la Direction sanitaire, 357 tradipraticiens de santé dont 82 femmes intervenants dans la prise en charge de différentes pathologies telles que le paludisme, les ulcères, les infections respiratoires, les hépatites, l’hypertension artérielle etc. Si cette collaboration est saluée, les TPS rencontrent d’énormes difficultés. L’une des difficultés majeures est l’insuffisance de la qualité des recettes médicinales, d’où la naissance du présent projet pour relever ce défi.

Une vue du matériel offert

Ainsi, officiellement lancé en novembre 2016, le projet FCG/IRSS intitulé « Appui technique à l’amélioration de la qualité de production des médicaments traditionnels chez les femmes tradipraticiennes de santé dans la province du Sanmatenga, Burkina Faso », a récolté 58 recettes dans trois districts sanitaires (Kaya, Boussouma et Barsalogho) pour des analyses afin que la posologie (modalités de prise d’un médicament, NDLR) et la nosographie (description et la classification méthodique des maladies, NDLR) soient maîtrisées par les TPS d’ici à 2018.

Selon Kayabila Tougri, Secrétaire général du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST), « cette activité est une importante valorisation de notre médecine traditionnelle et un moyen d’améliorer la qualité des produits et  la situation socioéconomique des TPS de la province ». Et toujours dans la même lancée, il a été procédé à la remise de matériel pour l’amélioration de la présentation de la forme galénique des recettes médicinale (Comprimé, pilulier, sachet, solution injectable, suspension, liposome, NDLR) pour une meilleure présentation et améliorer également la saveur et l’odeur des recettes sans les altérer.

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×