Santé de la reproduction : L’ABBEF forme ses acteurs locaux à Ouagadougou

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L’Association Burkinabè pour le bien être familial (ABBEF) organise, du 13 au 15 novembre 2017 à Ouagadougou, un atelier de formation des membres des comités locaux sur la santé de la reproduction. 

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Selon la vice présidente nationale de l’Association Burkinabè pour le bien être familial (ABBEF), Wendyam Kaboré, la santé sexuelle et reproductive surtout celle des adolescents et jeunes, connait des indicateurs faibles malgré les multiples efforts fournis par les différents acteurs.

Selon le diagnostic réalisé pour la formulation du plan stratégique santé des jeunes 2016-2020, les problèmes de santé des adolescents et des jeunes demeurent. Ce sont, entre autres, les infections sexuellement transmissibles (IST), le VIH/SIDA, les grossesses non désirées, les avortements  clandestins. 

En outre, la situation de la santé sexuelle de la reproduction des adolescents et des jeunes fait ressortir entre autres l’insuffisance d’informations, une précocité des rapports sexuels chez les adolescents et jeunes, un faible taux d’utilisation de la contraception (le taux de non utilisation dans la tranche d’âge des 15- 19 ans est par exemple de 93,4% et 84,1% au niveau des 20-24 ans selon  l’EDS 2010) et des cas de grossesses non désirées récurrents en milieu scolaire.

Pour contribuer à pallier à cette situation dans ses zones d’intervention, l’ABBEF avec l’appui financier de PP Global, met en œuvre un programme de plaidoyer pour la prise en compte de la santé des adolescents et jeunes au niveau des politiques locales.

Wendyam Kaboré, la vice présidente nationale de l’ABBEF

Il s’agit des communes de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso, de Koudougou, de Koupéla et de Dori. Le présent atelier, du 13 au 15 novembre 2017 à Ouagadougou, s’inscrit dans une action de renforcement de compétence des futurs comités techniques locaux et de plaidoyer, en vue d’une compréhension de certaines problématiques actuelles et sensibles de Santé de la reproduction.

Au cours de ces trois jours, c’est de susciter un partage d’informations et de connaissances sur l’ampleur de la situation des avortements, de clarifier les valeurs pour un meilleur accompagnement, une prise charge adéquate des victimes et une prévention du phénomène avec la planification familiale.

Boureima Ouédraogo, directeur exécutif de l’ABBEF, a expliqué que cette rencontre consiste « à renforcer les compétences des acteurs au niveau local, pour qu’ils puissent mener des activités de plaidoyer et de suivi des engagements en matière de santé sexuelle et la santé de  la reproduction des adolescents et des jeunes ».

Par ailleurs, il a précisé qu’il s’agit pour les participants de saisir cette occasion pour améliorer leurs connaissances dans le domaine de la santé de la reproduction, la prise en charge des soins après avortement et de maîtriser les lois en vigueur. « Egalement, d’affûter leurs armes pour un meilleur suivi de la mise en œuvre des engagements au niveau des collectivités », a signifié Boureima Ouédraogo. 

Jules César KABORE

Burkina 24

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