Le Burkina et la Belgique pour un développement inclusif et durable

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La 3e Commission mixte bilatérale de coopération entre le Burkina Faso et le Royaume de Belgique se tient ce mardi 21 novembre 2017 à Ouagadougou. Cette Commission mixte marque le couronnement d’un processus qui a démarré en mai 2015 quand le gouvernement belge a décidé de réintégrer le Burkina parmi la liste des 14 partenaires prioritaires de la coopération gouvernementale belge.

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Le Royaume de Belgique et le Burkina Faso ont une longue histoire de coopération tant au niveau gouvernemental que non gouvernemental. La première Commission mixte bilatérale a été en effet signée en 1997. Mais, avec la réorganisation de la coopération belge au développement intervenue en 2004, le Burkina avait été suspendu de la liste des pays prioritaires de l’aide au développement sans pour autant que la coopération soit interrompue.

10 ans après, le gouvernement belge a décidé de réintégrer le Burkina Faso comme partenaire prioritaire de la coopération gouvernementale belge. « Avec cette reprise, force est de constater que nos deux pays ont amorcé une nouvelle dynamique dans leurs relations d’amitié et de coopération », est convaincu Dieudonné Désiré Sougouri, Secrétaire général du ministère burkinabè des affaires étrangères et Chef de la Délégation burkinabè.

Cette nouvelle dynamique porte déjà ses fruits, selon lui, car une convention de financement de 15 millions d’euros a été signée en janvier 2016 pour la mise en œuvre de la première phase du Programme de démarrage 2016-2017 de cette coopération bilatérale. Il faut également noter que le Burkina est le deuxième pays qui a le plus de représentations d’ONG belges après la République démocratique du Congo.

« La présente session qui s’ouvre aujourd’hui s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase du programme de démarrage à travers l’adoption du programme pluriannuel 2018-2022 dont les modalités ont été arrêtées de commun accord avec la partie belge, en tenant compte des priorités du gouvernement burkinabè et en conformité avec le PNDES », a indiqué Dieudonné Désiré Sougouri.

Il s’agira pour les experts, selon le Chef de la Délégation belge, Guy Rayée, de faire le bilan de la première phase du programme de démarrage et d’entériner le programme de coopération 2018-2022 qui sera exécuté dans la Région du Centre-Est notamment à Koupèla, Tenkodogo et dans les localités environnantes.

Le renforcement du secteur privé à travers la promotion de l’entreprenariat des jeunes et des femmes et la création d’emplois, le renforcement de la sécurité à travers la police de proximité, la promotion de la santé sexuelle et reproductive et la formation sont les quatre principaux axes de ce programme.

« Ce nouveau programme, avec un budget de près de 39 millions d’euros, inclut les dimensions genre et digitalisation en première importance. La destinée des jeunes filles d’une Nation est un enjeu extrêmement important et également le potentiel des nouvelles technologies ne sont plus à démontrer », a fait comprendre le Chef de la Délégation belge.

Lire aussi : Axe Ouaga-Bruxelles : Les sillons tracés

Noufou KINDO

Burkina 24

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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