Sanction de l’étudiant Bahan Yélino : L’ANEB annonce 48 heures de grève

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L’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB) a annoncé une grève de 48 heures pour protester contre la sanction qui a été infligée à leur camarade. Les raisons de cette revendication ont été données ce mardi 21 novembre 2017 face à la presse.

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La grève est le seul recours que connaissent les étudiants pour faire entendre leur voix. Et l’Association nationale des étudiants burkinabè,  (ANEB) a saisi cette opportunité. Elle prend l’opinion à témoin et indique que si la sanction n’est pas levée à l’endroit de leur camarade, elle observera une grève de 48 heures, les 23 et 24 novembre 2017. Elle affirme que cette lutte qu’elle va mener est de la faute des autorités.

De ce qui ressort de la déclaration liminaire de l’ANEB, les raisons qui ont conduit à la sanction de l’étudiant Bahan Yélino, est que l’administration de l’UFR/LAC  a instruit Zango Karim, délégué de promotion des bacheliers 2015 de la première année, d’informer ses promotionnaires qu’elle va programmer les inscriptions des bacheliers de 2016.

Les bacheliers de la promotion 2015 ont refusé cette programmation parce qu’ils étaient 1265 qui devaient composer la session de rattrapage du premier semestre de l’année. Une programmation d’inscription ne pouvait se faire sans qu’ils aient leurs résultats. Suite à ce refus il y a eu une altercation entre Zango Karim, et un membre de l’ANEB, Bahan Yénilo.

 Il a été sanctionné pour agression contre Zango Karim, par un conseil de discipline « entaché d’une violation de procédure disciplinaire », ont indiqué les membres de l’ANEB. Ils ont souligné sur ce point précis que le conseil de discipline,  n’a pas connu la présence du président de l’université ni de son secrétaire général.  Pour ces raisons,  l’étudiant s’est vu annuler ses résultats académiques de l’année 2015-2016 et sa réinscription en 2018 est conditionnée par une réconciliation.

Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a fait une visite aux étudiants prenant cours au SIAO et ceux de l’Université Ouaga I.

Pour le président de l’ANEB, Alexis Zabré, « le président du Faso depuis son élection a attendu la visite du Président français Macron pour pouvoir faire une visite au niveau de nos universités. C’est dire qu’il est venu pour préparer, la venue de Macron  et non prendre la situation des étudiants et apporter les solutions », regrette-il.

« Cela montre que le Président du Faso n’accorde pas beaucoup d’intérêt à nos préoccupations mais plutôt à la visite du président français », ajoute-t-il. Les membres de l’ANEB ne voient pas non plus d’un bon œil la visite du Président français Emmanuel Macron. « La visite du président français ne va pas changer la situation des universités publiques du Burkina et de l’étudiant burkinabè », affirment-ils.

Ils sont unanimes sur le fait que le retard accusé au niveau universitaire à l’Université de Ouaga, est dû aux programmes d’ajustement structurel et au système LMD, qui sont la résultante des politiques pilotées par la France. Ils entendent d’ailleurs le faire savoir au « visiteur » s’ils sont conviés à la rencontre entre le président français et les étudiants.

Irmine KINDA

Burkina 24

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