Burkina : De la question de l’abolition du mariage d’enfants !

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Plusieurs acteurs au Burkina Faso militent en faveur de l’abolition du mariage d’enfants car constituant une violation des droits des filles notamment à la santé, à l’éducation, à l’emploi. Ce type de mariage, selon les défenseurs des droits humains, tend également à enfermer les filles dans un cercle vicieux de pauvreté. La Coalition nationale contre le mariage d’enfants au Burkina (CONAMEB) sensibilise les médias, du 22 au 24 novembre 2017 à Ouagadougou, sur le phénomène qui perdure.

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Le Burkina Faso fait partie des pays les plus touchés par ce fléau avec 52% de cas. Le mariage d’enfants constitue pourtant une violation des droits de la personne. Malgré les lois qui l’interdisent, cette pratique reste courante, notamment à cause de la pauvreté et des inégalités entre les sexes qui persistent.

D’après les données officielles, dans les pays en développement, une fille sur trois est mariée avant l’âge de 18 ans, une sur neuf avant l’âge de 15 ans. Cette pratique menace la vie et la santé des filles et tend à restreindre leurs perspectives d’avenir.

Les filles poussées à un mariage précoce, selon l’UNFPA, tombent souvent enceintes alors qu’elles sont encore adolescentes, ce qui augmente le risque de complications lors de la grossesse ou de l’accouchement. Ces complications constituent l’une des principales causes de mortalité chez les adolescentes plus âgées dans les pays en développement.

Dans le cadre de son Projet d’appui à la réduction des mariages d’enfants au Burkina, le regroupement d’associations et d’ONG dénommé Coalition nationale contre le mariage d’enfants au Burkina (CONAMEB) organise, du 22 au 24 novembre 2017 à Ouagadougou, un atelier de sensibilisation des médias et des autorités politiques.

Créée en 2013, la CONAMEB s’est fixée pour objectif d’œuvrer à l’élimination du mariage d’enfants en luttant pour l’effectivité des droits des enfants à travers l’influence des politiques et la mobilisation de la diversité des acteurs aux plan national et international. La session de formation des journalistes entre dans le cadre de ce projet financé par l’UNICEF.

Selon Hortense Lougué/Kaboré, membre de la CONAMEB, l’atelier vise à renforcer les capacités des médias pour une pleine communication à la lutte contre la pratique du mariage d’enfants au Burkina et amener l’Assemblée nationale à accélérer la révision du Code des personnes et de la famille qui fixe à 17 ans l’âge légal de mariage pour la fille et 20 ans pour le garçon. « Nous, au sein de la coalition, militons pour que l’âge légal de mariage soit fixé à au moins 18 ans pour la fille », a-t-elle fait savoir.

Lire aussi : Mariage d’enfants à Nouna : Un phénomène qui prend de l’ampleur

Noufou KINDO

Burkina 24

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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