Burkina : Plaidoyer pour le maintien du Droit à l’alimentation dans la Constitution

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L’ONG internationale Hunger Free World et le Club des journalistes et communicateurs pour la nutrition et la sécurité alimentaire (CJCNSA) œuvrent pour le maintien définitif du Droit à l’alimentation dans la nouvelle Constitution au Burkina Faso. Les responsables de ces deux structures étaient face à la presse ce vendredi 24 novembre 2017 à Ouagadougou.

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Le Burkina Faso a engagé un processus de révision de sa loi fondamentale qu’est la Constitution. La Commission constitutionnelle mise en place à cet effet a remis récemment l’avant-projet de la Constitution au Président du Faso. Dans ce document remis au Chef de l’Etat, il figure le Droit à l’alimentation qui a été consacré en ses Articles 26, 29 et 135.

Trois principaux piliers régissent le droit à l’alimentation notamment la disponibilité, l’accessibilité et l’adéquation. Dans le but d’œuvrer au maintien définitif de ce droit dans la Constitution burkinabè, Hunger Free World et le Club des journalistes et communicateurs pour la nutrition et la sécurité alimentaire (CJCNSA) ont entamé une série d’activités.

Le constat établi fait ressortir qu’un ménage sur deux est non autonome au Burkina Faso sur le plan céréalier. « Actuellement, plus de 1,5 millions de personnes connaissent un risque d’insécurité alimentaire et environ 350.000 personnes ont besoin d’une assistance d’urgence. Le Droit à l’alimentation est un instrument juridique. Il protège le droit d’être à l’abri de la faim pour tous les Burkinabè », défend Gisèle Dabiré, Chargée du plaidoyer et de la sensibilisation à Hunger Free World.

L’ONG internationale intervenant au Burkina depuis 2005 et le Club de journalistes (CJCNSA), dit-elle, ont engagé un combat, celui de la confirmation du droit à l’alimentation dans la nouvelle Constitution qui est en cours de validation. L’accent est mis sur la sensibilisation et le plaidoyer pour l’atteinte de leurs objectifs.

« L’inscription du droit dans l’avant-projet de la Constitution est un premier pari gagné, mais beaucoup reste à faire pour son maintien définitif. Il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin. Tout le monde est interpellé afin de faire en sorte que le Droit à l’alimentation soit inscrit définitivement dans la nouvelle Constitution au Burkina Faso », a insisté, pour sa part, Issa Ouattara, Coordonnateur adjoint du CJCNSA.

Noufou KINDO

Burkina 24

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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