Plu-oui-de-mo : « Avec ou sans moyen, nous allons tenir le festival »

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La 3e édition du festival international de Slam  « Plu-oui-de-mo » avec pour thème « le slam engagé pour la promotion du vivre ensemble » a eu lieu du jeudi 23 novembre au samedi 25 novembre 2017. Burkina24 a reçu le président Apollinaire Ouédraogo alias Ombr Blanch pour  faire le bilan des activités.

Burkina24(B24) : Pouvez-vous-vous revenir  sur  l’évènement « plu-oui-de-mo » qui a eu lieu du 23 novembre 25 novembre 2017 ?

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Apollinaire Ouédraogo alias Ombr Blanch (Ombr Blanch): La 3ème édition du slam plu-oui-de-mo   s’est tenue du 23 au 28 novembre à Ouagadougou à travers un atelier d’animation de slam et performant, des spectacles gratuits  avec les musiques urbaines et des conférences débats.

B24 : Quelle était la particularité de cette édition ?

 Ombr Blanch : La particularité de cette édition, elle était 100% gratuite comparativement aux autres années. C’est aussi aller à la rencontre des quartiers. Le slam étant de la poésie urbaine,  on se doit d’aller vers ces quartiers pour pouvoir offrir aux mélomanes  la chance d’écouter et de participer  à des ateliers dans la gratuité.

Et le thème « le slam engagé pour la promotion du vivre ensemble » signifie aussi aller vers l’autre et vivre la réalité de l’autre et offrir à tout un chacun de s’exprimer à travers les sous-thèmes tels que le « terrorisme, l’intégrisme religieux, des mutilations génitales féminines »  abordés  lors des panels et ateliers. Le vivre ensemble, c’est accepter que l’autre ne soit pas un frein à notre développement. L’autre peut valoriser notre développement.

B24 : Quelle bilan tirez-vous de cette 3ème édition ?

Ombr Blanch : Cette année, on n’a pas eu d’accompagnement. Nous avons pu assoir ce spectacle sur fonds propres. Et on a eu  de nombreux  slameurs qui ont accompagné  gratuitement mais il y a d’autres  qui se sont rétractés parce qu’il n’y avait pas de sous.

Il y a d’autres aussi qui se plaignent de n’avoir pas été informés car ils ont reçu l’information via les medias ou sur les réseaux sociaux. Mais qui disent après qu’ils n’ont pas été informés tout en sachant qu’il n’y  avait pas de moyens pour communiquer à fond  et qu’ils ne sont pas venus vers nous.

Et après qui disent qu’ils n’ont  pas été informés comme si c’était le mariage de quelqu’un. Pourtant, c’est un travail de tout le monde. On a dit que c’est ouvert. Chacun apporte sa pierre. C’est ça aussi le vivre ensemble. Le vivre ensemble, aussi c’est se dire les vérités. L’hypocrisie de ce milieu du show-biz qui se veut parler derrière et agir moins devant. Nous avons voulu assoir ce festival sur le vivre ensemble. Je crois que l’objectif a été largement atteint.

B24 : Quelles sont les perspectives pour l’édition à venir ?

Ombr Blanch : Après le bilan de cette édition, on s’est remis sur pied pour gérer la 4ème édition. Avec ou sans moyen, nous allons tenir le festival « Plu-oui-de-mo » tant qu’il y aura des hommes et des femmes capables poétiquement parlant et capables de façon intellectuelle de mener à bon port les questions liées aux maux que la jeunesse traverse actuellement.

Nous aurons toujours de la volonté et de l’énergie pour avancer. Donner la chance aux jeunes Africains, particulièrement aux jeunes Burkinabè,  de vivre une édition de slam complète.

Propos recueillis par Saly OUATTARA

Burkina24

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