Esclavage en Libye : Ce que le Burkina doit faire, selon le TOCSIN

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Ceci est une déclaration du TOCSIN sur l’esclavage en Libye.

Depuis quelques jours, les réseaux sociaux et la presse font état de pratiques de ventes d’hommes en Libye. Jadis hospitalier et généreux, ce pays est devenu, depuis les interventions extérieures, un enfer pour les migrants africains. Ils y sont torturés et assassinés au quotidien. Ce que nous voyons actuellement ne relève nullement d’un cauchemar mais d’une réalité. Certains Libyens sont devenus des esclavagistes ; ils achètent et vendent des négro-Africains. Face à cette sauvagerie et à cette infamie, nous ne devons-nous taire. Nous devons nous lever et crier notre colère et notre indignation.

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Le TOCSIN pense que la barbarie a atteint un seuil inimaginable. Conformément à ses convictions et ses engagements relatifs aux droits humains et à la défense des droits des migrants, Le TOCSIN condamne cette pratique indigne, ignominieuse, révoltante  et satanique. C’est une injure aux Africains, au monde civilisé, à l’Union Africaine et à l’Organisation des Nations Unies car ces Libyens sont en train de déshumaniser le monde.

En conséquence, Le TOCSIN soutient sans réserve la position du Président de l’Union Africaine, le Professeur Alpha Condé qui invite les autorités libyennes à ouvrir une enquête, à situer les responsabilités et  à traduire devant la justice les personnes incriminées. Le TOCSIN engage nos plus hautes autorités à tout mettre en œuvre pour un rapatriement, dans les meilleurs délais, des Burkinabè en situation difficile en Libye et à entreprendre toutes actions, de concert avec la C.E.D.E.A.O., l’U.A. et l’O.N.U. en vue de trouver urgemment une solution à cette horrible question. Le TOCSIN va plus loin en demandant à la Cours Pénale Internationale (CPI) à se saisir, sans délai, du dossier.

En sa qualité de pays de transit, le Burkina Faso doit :

  • avoir une place de choix dans toutes actions envisagées pour la gestion de cette question,
  • mobiliser ses partenaires pour la mise en œuvre de migrations sûres, ordonnées et régulières,
  • prendre des initiatives vigoureuses de sensibilisation de sa population sur les dangers des migrations irrégulières en impliquant les acteurs étatiques et non étatiques,
  • accélérer les actions d’encadrement et de soutien ciblant le développement socio-économique de la frange jeune de sa population.

Ouagadougou le 27 novembre 2017

Pour le Bureau Exécutif, le Président

Arouna SAVADOGO

Commandeur de l’ordre du mérite

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Un commentaire

  1. c’est deplorable. que les libyens arrêtent cette pratique ignoble qui ne leur rapporte absolument rien du tout. c’est n’est pas dans l’esclavage qu’ils peuvent s’enrichir. ils doivent chercher leur source de developpement ailleurs

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