Afrique : Une école veut former « une nouvelle élite africaine »

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Les dirigeants actuels, à qui il est imputé l’état de l’Afrique (pauvreté, guerres, chômage, sous-développement), sont-ils encore aptes à conduire « de nouvelles batailles pour le renouveau du continent ? ». De cette question, l’Ecole citoyenne de l’Afrique de l’Ouest (ECAO) fait le constat qu’il existe une crise de leadership et il appartient à la jeunesse du continent de s’investir. A cet effet, une rencontre a regroupé des jeunes de l’Afrique de l’Ouest du 4 au 8 décembre 2017 à Ouagadougou.

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A la suite des sessions de formation de 2015 à Lomé et 2016 à Dakar, l’Ecole citoyenne de l’Afrique de l’Ouest (ECAO) a organisé du 4 au 8 décembre 2017, la session de Ouagadougou sous le thème « la jeunesse et crise de leadership en Afrique » avec pour participants une cinquantaine de jeunes des pays de l’Afrique de l’Ouest. Cette crise, selon Moumini Tiégnan, directeur exécutif de l’ECAO, est en lien avec le leadership et non la jeunesse.

L’objectif visé par l’ECAO est d’offrir aux futurs leaders de l’Afrique de l’Ouest, issus des milieux politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux, l’opportunité de débattre, d’échanger « dans une perspective de répondre aux problématiques » et y apporter des réponses, selon les organisateurs.

Concrètement, durant ces cinq jours d’échanges, les participants ont examiné les évolutions et les lacunes de l’exercice du pouvoir dans les pays de l’Afrique de l’ouest, appréhendés les résistances, les attentes à la stabilité politique en cas de crise, échanger les expériences sur les stratégies et les bonnes pratiques. A en croire Moumini Tiégnan, au terme des échanges, « il s’agit de former une nouvelle élite africaine, des futurs dirigeants ».

Et poursuit-il, l’Afrique est un continent peuplé de nombreux jeunes. Ces derniers manifestent à tout moment leur volonté de participer à la gestion de la cité, mais indique Moumini Tiégnan, « ce n’est pas parce qu’on est jeune qu’on doit automatiquement nous octroyer des places. Dans les discussions, poursuit-il, il a été dit que les quotas ne sont pas forcement pertinents. Il faut que ce soit des jeunes qui méritent aussi les postes de responsabilité auxquels ils veulent prétendre ».

Les participants dans leur communiqué final se sont engagés à mettre en œuvre les acquis de la présente session. Ils ont également sollicité, à l’endroit de l’ECAO, « à instaurer certaines normes de rigueur dans les formations ».

Les sessions de l’Ecole citoyenne de l’Afrique de l’Ouest (ECAO) sont tournantes et chaque année, un pays de l’Afrique de l’Ouest est mis à l’honneur. Ces rencontres d’échanges sont soutenues par la Francophonie et le Conseil de l’Europe.

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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