11-Décembre : Le ministère de l’agriculture fait consommer burkinabè à Gaoua

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La célébration du 11-Décembre,  ce n’est pas que le défilé militaire, paramilitaire et civil habituellement offert à voir chaque année. Conformément à l’appel « consommons ce que nous produisons », le ministère de l’agriculture a organisé en marge des festivités une soirée dinatoire à laquelle sont conviés membres du gouvernement et invités de marque pour leur faire découvrir la diversité et la variété de mets burkinabè faits au Burkina, ayant de la valeur ajoutée, très nutritifs en raison de la présence de tous les éléments nécessaires pour donner de la force, les vitamines nécessaires au corps.

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Le gouvernement se pose en garant du développement des chaines de valeurs dans les filières agro-sylvo-pastorales. Avec cet objectif dans le viseur, l’exécutif voit dans la promotion du maillon de transformation de ces filières et la consommation des mets à base de produits agricoles nationaux une occasion d’accroître les revenus des acteurs et améliorer ainsi la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations.

Pour Jacob Ouédraogo, premier responsable du département agriculture, « le slogan produisons et consommons burkinabè est de rigueur » et l’occasion qu’offrent les festivités du 11-Décembre est un cadre idéal à ses yeux pour faire découvrir à la population et aux invités de marque la richesse des diversités culinaires du pays. D’où le choix d’inscription dans le programme officiel d’un dîner à base de mets burkinabè avec autour de la table des invités de marque pour leur faire découvrir la diversité et la variété du savoir-faire  en matière d’art culinaire qui « malheureusement sont peu connues et peu diffusées ».

Avec ce buffet gastronomique libre-service faisant la promotion d’une alimentation saine, variée, équilibrée et nutritive à partir de nos produits agro sylvo pastoraux, le ministère de l’agriculture espère ainsi susciter un engouement à même de pousser à une plus grande consommation des mets à base de produits nationaux. « C’est ce qu’on a toujours recommandé » à savoir « consommons ce que nous produisons », a commenté le ministre d’Etat Simon Compaoré. « C’est une manière de valoriser le travail de nos braves paysans, des agriculteurs mais aussi dépenser moins pour faire venir des produits d’ailleurs », ajoute-t-il. Et ça, poursuit-il, « c’est bon pour le pays ».

Pour l’atteinte du but, le ministère envisage l’installation dans les 13 régions de notre pays de centres de valorisation des produits agricoles nationaux pour en faire de « véritables vitrines de notre patrimoine gastronomique », la conception d’un livret de mets à base de produits nationaux et l’élaboration d’une stratégie de promotion de la consommation de mets nationaux.

Met local

Pr Carola Lentz, de l’université de Mayence en Allemagne faisait partie des invités de marque lors de la soirée de dégustation. Celle qui confie faire des études dans la région depuis trente (30) ans a partagé ses impressions après le dîner. « J’ai beaucoup aimé. Ce soir, le tô de mil, c’était excellent. Le tô de haricot aussi ». Et la spécialité « préférée » de l’invitée au buffet, c’est le djô-djô (sauce à base de feuilles). « Je trouve la richesse vraiment nutritive. C’est étonnant et c’est trop bon.  J’adore les choses qui se font avec des feuilles. C’est excellent vraiment », a ajouté Carola Lentz.

Après la fin du dîner, le ministre de l’agriculture espère que les invités ont trouvé leur compte et qu’ils prendront l’habitude de consommer nos produits locaux. Jacob Ouédraogo a plaidé auprès des invités qu’ils soient des ambassadeurs pour promouvoir nos produits. Ce qui va nous aider à produire davantage, à transformer et ajouter de la valeur et faire en sorte que nos producteurs puissent avoir des conditions de vie améliorées.

Ainsi, espère-t-il, ils auront des ressources financières en plus et faire en sorte que nous puissions vraiment consommer ce que nous produisons. Ce ne sont pas les raisons qui manquent. Et parce que « ces produits sont faits chez nous, ont de la valeur ajoutée, sont très nutritifs » et qu’ils contiennent « tous les éléments nécessaires pour justement donner de la force au corps, donner les vitamines nécessaires au corps, tout est dans ces aliments », analyse le ministre de l’agriculture, « nous n’avons pas besoin d’importer quoi que ce soit pour avoir une alimentation saine, équilibrée ».

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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