Mécanisation de l’agriculture : Jacob Ouédraogo en opération de charme à Gaoua

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Dans l’optique de marquer assez suffisamment les esprits et pousser à une prise de décision orientée vers la modernisation de l’agriculture, l’unique issue qui s’offre pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, le ministère de l’agriculture a tenu à marquer sa présence lors du défilé du 11-Décembre à Gaoua.

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A pied ou motorisé, tout était bon à prendre pour le département en charge de l’agriculture, des aménagements hydrauliques pour faire passer son message. Ce message, c’est celui de la volonté affichée d’aller vers la modernisation de l’agriculture en cette fin de période matérialisée par un déficit brut de 72 677 tonnes  sur la production céréalière.

Les services coordonnés par Jacob Ouédraogo y sont allés à fond. Le choix de participation a été porté sur le Centre agricole polyvalent de Matourkou (CAP-M) et le Centre de promotion rurale (CPR) de Bapla.

A travers le CAP-M, explique Jacob Ouédraogo, le but visé est de symboliser l’engagement du ministère à mettre à la disposition du monde paysan des techniciens bien formés pour un meilleur encadrement des producteurs, gage de la vulgarisation et de l’adoption des bonnes pratiques culturales.

Quant à la participation des jeunes issus du CPR de Bapla, elle est l’expression de la « détermination à outiller les jeunes ruraux » en leur inculquant les techniques de production agro-sylvo-pastorales et les fondamentaux de métiers comme la couture et la menuiserie.

Au centre de promotion rurale de Bapla, le ministère de l’agriculture veille à la diffusion de bonnes techniques agro-sylvo-pastorales aux jeunes agriculteurs

Avec les CPR, le ministère de l’agriculture vise à assurer l’insertion socio-professionnelle des jeunes dans le secteur agricole. Pour s’assurer qu’ils ne changeront pas de but une fois hors du centre, le ministère les dote de kits d’installation.

La modernisation de l’agriculture suppose la mise à disposition de moyens mécanisés de production en remplacement de la daba ou en complément à des bœufs attelés. L’astuce du ministère  consiste à faire défiler des troupes motorisées comprenant des tracteurs.

« Il s’agit pour nous de marquer notre volonté de moderniser l’agriculture burkinabè en mettant à la disposition des producteurs les équipements adéquats », a indiqué le ministre de l’agriculture.

Des tracteurs pour la mécanisation de l’agriculture.

Cette volonté a du reste été déjà matérialisée par la récente remise de 500 tracteurs agricoles, 100 motoculteurs et 750 motopompes aux agriculteurs le 11 novembre dernier à Logofoursso dans la commune de Bobo-Dioulasso par le président du Faso.

Un choix qui fait « partie intégrante » de la mise en œuvre progressive de la mécanisation agricole en lien direct avec le projet de renforcement de la mécanisation agricole (PRMA) ou opération 100 000 charrues.

A quoi bon parler agriculture sans donner à voir des fruits de la production agricole ? Probablement rien. Pour être plus convaincant, le ministère a opté dans le cadre du défilé de donner à voir des produits issus de l’agriculture allant des légumes aux tubercules (comme l’igname qui est produite dans cette région qui fait frontière avec la Côte d’Ivoire et le Ghana).

Pour Jacob Ouédraogo, il s’agit là de se donner les moyens de la sécurité alimentaire et nutritionnelle pour ne plus avoir à parler de déficit céréalier, donc d’insécurité alimentaire mais plutôt d’excédent agricole et par conséquent, d’atteinte de l’autosuffisance alimentaire avant de penser exportation.

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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