Affaires étrangères : Revue des troupes pour un meilleur repositionnement du Burkina

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Le chef de la diplomatie ne nie pas l’existence d’« insuffisances » depuis son arrivée à la tête du  ministère des affaires étrangères. Un ministère qui «s’est trouvé en première ligne de la défense des intérêts » du Burkina après les années de crise et à un moment où il convient de rechercher les meilleurs partenariats pour relancer le pays. Alpha Barry voit dans le deuxième Conseil d’administration du secteur ministériel  ouvert le 19 décembre 2017 à Loumbila le cadre approprié d’échanges, d’évaluation et de projection pour y parvenir.

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C’est depuis la salle de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) à Loumbila, comme un chef des armées, que Alpha Barry, chef de la diplomatie burkinabè, rencontre ses collaborateurs pour repasser en vue les actions menées durant les douze derniers mois,  en déceler les insuffisances en vue d’une meilleure exécution du programme d’activités de l’année à venir.

C’est pour y parvenir que « conscient » de cela, dit-il, le gouvernement a fait suite aux revendications du Syndicat autonome des agents du ministère des affaires étrangères (SAMAE) par la signature du protocole d’accord du 29 juin 2017 suivi par la mise en place d’un comité interministériel chargé de la mise en œuvre dudit protocole à travers la relecture des textes. Le but, créer un environnement de travail plus incitatif au profit du personnel dont la mobilisation demeure le seul gage de succès.

Observant une halte dans le cadre de ce CASEM, Alpa Barry estime que « l’année qui vient de s’écouler a connu une plus grande intensité de l’activité diplomatique ayant permis d’atteindre nos objectifs avec des insuffisances certes ». 2016 pour lui,  a été une « année de repositionnement après les années de crise et l’année de transition ». Ce qui, toujours selon lui a été fait avec « beaucoup de succès » avec pour « résultat majeur, l’élection à un poste de commissaire de l’Union africaine en la personne de Minata Samaté et la reconduction de Lassina Zerbo au poste de secrétaire exécutif de l’OTICE ».

La rencontre avec et entre collaborateurs est l’occasion pour l’équipe ministérielle de déceler ces insuffisances et pour ensuite s’engager sur la voie de la perfection et de l’excellence. Tout cela à travers des discussions dans un esprit ouvert et constructif, parce que c’est « à ce prix, a-t-il déclaré, que notre diplomatie pourra contribuer activement au rayonnement international du Burkina Faso ».

L’équipe ministérielle du ministère des affaires étrangères se concerte à l’Institut des hautes études internationales pour le repositionnement du Burkina Faso

De la « diplomatie économique » et la recherche de meilleurs partenariats

Le ministère des affaires étrangères a été au cœur de la mobilisation des partenaires du pays pour le rabattement de fonds nécessaires à la relance économique du pays. Une relance qui passe par l’existence d’un climat sécuritaire acceptable.  C’est  ce qui explique, selon le chef de la diplomatie, que « le ministère des affaires étrangères s’est trouvé en première ligne de la défense des intérêts de notre pays ».

Le Burkina, avant le début du mandat du président Kaboré, résume le chef de la diplomatie, c’est deux années d’agitation politique, l’année de transition et un commencement marqué par une attaque terroriste « majeure » et d’autres attaques qui ont ponctué toute l’année 2016 et également 2017. De ce fait,  il fallait, estime-t-il, « courir pour chercher les meilleurs partenariats possibles, sans oublier la diplomatie économique qui était vraiment la principale mission pour nous  ».

Ses plaidoyers devant toutes les instances, capitalise-t-il, ont abouti à la mobilisation des ressources en faveur des forces de défense et de sécurité de façon bilatérale comme dans le cadre multilatéral avec le G5 Sahel. De même, avec la ministre déléguée Rita Agnéketom/Bogoré, « un accent particulier a été mis sur le volet » diaspora. Ce qui a permis la tenue de journées économiques et culturelles comme le Burkina Day à New York aux Etats-Unis.

Pour 2018, « une année charnière pour le gouvernement », le chef de la diplomatie souhaite l’appropriation des objectifs fixés par l’ensemble du personnel pour l’atteinte des résultats qui passe « essentiellement » par l’organisation,  la cohésion et la mobilisation constante au plan interne.

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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Un commentaire

  1. Je me félicite de la décision du gouvernement de cherche de meilleurs partenariat en rompant avec des pays comme la Corée du Nord avec laquelle on ne gagne rien. il faut poursuivre la réflexion pour voir aussi le cas de taiwan et de la chine populaire. comment faire pour avoir les deux? nous devons chercher là ou nous avons de sérieux intérêts pour le peuple

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