Mali : IBK promet ne pas poursuivre les rebelles « n’ayant pas de sang sur les mains »

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Dans son message de fin d’année à la nation, le président Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé la soumission prochaine au parlement d’une loi dite “d’entente nationale” consistant à exempter de poursuites “tous ceux impliqués dans une rébellion armée”, à condition qu’ils n’aient “pas de sang sur les mains”.

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Le chef de l’Etat malien Ibrahim Boubacar Keïta a, au cours de son adresse à ses compatriotes, assuré de l’effectivité de la tenue des prochaines élections présidentielle et législative et du respect des dates telles que prévu par la constitution de son pays.

Ibrahim Boubacar Keïta a dit vouloir « mettre fin à certaines supputations” relatives à un éventuel report des scrutins cette année.

“Je suis à la tâche, je travaille, et j’assume parfaitement la difficulté d’hériter d’un pays que certains avaient plongé dans le chaos et voulaient détruire”, a-t-il simplement déclaré sans en dire davantage quant à sa candidature ou non à la présidentielle malienne de juillet 2018.

Se disant animé par sa volonté de “conforter la réconciliation nationale”, il proposera « des mesures spéciales de cessation de poursuite ou d’amnistie en faveur de certains acteurs de la rébellion armée de 2012”, à travers une charte appelée « projet de loi sur l’entente nationale” qui prévoira “l’exonération de poursuites de tous ceux impliqués dans une rébellion armée, mais qui n’ont pas de sang sur les mains… et des mesures d’apaisement après l’accélération des procédures en cours et les réparations accordées aux victimes reconnues”, a-t-il précisé.

Il comportera également “des mesures d’apaisement après l’accélération des procédures en cours et les réparations accordées aux victimes reconnues”, ainsi qu’un “programme de réinsertion pour tous ceux qui déposeront les armes et s’engageront publiquement à renoncer à la violence”, a affirmé le chef de l’Etat.

Le nord du Mali annexé en mars-avril 2012 par des groupes terroristes liés à Al-Qaïda sèment la terreur dans cette partie du pays même si l’intervention  française et celle de l’Onu à travers la Minusma tendent à pacifier la zone.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU                                                                                                                                    Burkina24

Source: AFP

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