Burkina : Hymne au civisme au ministère de l’éducation

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Les premiers responsables des ministères de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur ainsi que leurs agents ce lundi 8 janvier 2018 ont sacrifié à la traditionnelle montée des couleurs.

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La cérémonie de la montée des couleurs a été respectée ce lundi 8 janvier 2018 par les deux ministères de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur. D’une seule voix, les deux ministères ont montré leur attachement à la mère patrie, le Burkina Faso en entonnant l’hymne national. Après la montée des couleurs, place a été faite au discours du ministre de l’éducation nationale pour rappeler aux uns et autres le sens et la portée de la cérémonie de ce jour.

Jean-Martin Coulibaly a indiqué que le rituel d’allégeance au drapeau est un exercice qui convainc de la particularité que représente le symbolisme du drapeau et de sa place parmi tous les symboles de la République.

« Le drapeau est par excellence le symbole le plus visible et le plus représentatif  du pays dans le concert des nations. Il nous rappelle les énormes sacrifices consentis par nos pères pour la reconstitution de la Haute-Volta en 1947 et son indépendance en 1960 (….). A travers les couleurs nationales, nous gardons en mémoire les luttes de nos compatriotes morts, blessés, martyrisés pour la conquête de l’indépendance de la Haute-Volta en 1960. Cette volonté de construire notre histoire, notre identité nous a emmenés en 1984 à redéfinir les couleurs de notre drapeau national pour mieux les reposer sur les idéaux d’unité, de justice, de paix, de tolérance et de patriotisme », a expliqué le ministre de l’éducation nationale.

Jean Martin Coulibaly (milieu) et Alkassoum Maiga (à droite)

« Contre la férule humiliante il y a déjà mille ans, la rapacité venue de loin les asservir il y a cent ans, contre la cynique malice métamorphosée en néocolonialisme et ses petits servants locaux, beaucoup flanchèrent et certains résistèrent. Mais les échecs, les succès, la sueur et le sang ont fortifié notre peuple courageux et fertilisé sa lutte héroïque ».

C’est sur ces notes que Jean Martin Coulibaly invite chacun à une profonde méditation sur le sens de sa responsabilité individuelle à la défense des acquis engrangés par les luttes héroïques des devanciers.

« Face à la crise des valeurs citoyennes dans notre pays, il nous revient de promouvoir une citoyenneté autour des symboles de la république. Il nous faut aujourd’hui plus que jamais, et ceci quels que soient les moyens à mettre en œuvre,  entretenir et assurer par l’éducation les valeurs civiques et patriotiques qui entourent le culte de notre drapeau »,  a fait savoir Jean Martin Coulibaly.

Allant dans le même sens que son collègue, Alkassoum Maiga, ministre de l’enseignement supérieur, a affirmé qu’il est de leur devoir de donner un sens au symbole de la nation burkinabè et que le  geste de ce matin, c’est pour que chacun ait un souvenir pour les actes qui ont été engagés par les devanciers.

«On doit se rappeler que l’année 2017 a été une année caractérisée par beaucoup d’actes d’incivisme (…) même dans notre milieu qui est le milieu par excellence de l’éducation. Nous voulons à partir de cette montée des couleurs, interpeller les plus jeunes,  à commencer par les élèves et les étudiants, que le pays a des symboles et qu’on doit les respecter pour que la nation burkinabè puisse triompher dans le concert des nations», a conclu Alkassoum Maiga.

Irmine KINDA                                                                                                

Burkina24

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Un commentaire

  1. Ce sont des actions qui n’ont aucune portée tant que nos dirigeants ne comprendront que nos programmes d’ enseignement sont largement dépassés ce n’est pas la peine. Il est temps d’introduire des modules qui mettent l’accent sur l’environnement de l’enfant et les défis actuels. En ce moment nous aurons une véritable école.

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