Cameroun : le président de la « République d’Ambazonie » arrêté au Nigeria, selon son mouvement

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Selon Jeune Afrique, le président de l’auto-proclamée « République fédérale l’Ambazonie »Sisiku Julius Ayuk Tabe et neuf autres cadres du mouvement séparatiste dont les vagues s’étendent aux zones anglophones du Cameroun seraient en état d’arrestation au Nigeria voisin. Toutefois, les autorités de ces deux pays, le Nigeria et le Cameroun n’ont aucunement confirmé cette information.

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Dans un communiqué publié dans le samedi 6 janvier 2018 au soir, le mouvement séparatiste basé dans la partie septentrionale du Cameroun a annoncé l’arrestation au Nigeria de Sisiku Julius Ayuk Tabe et neuf autres de ses co-activistes qui avaient proclamé le 1er octobre 2017  « la République de l’Ambazonie ». Ils auraient été arrêtés la veille de la publication de communiqué, c’est-à-dire, le vendredi 5 janvier 2018.

La note explique que le président de l’auto-proclamée « République fédérale l’Ambazonie »Sisiku Julius Ayuk Tabe et neuf autres cadres du mouvement séparatiste ont été interpellés dans un hôtel d’Abuja au Nigeria alors qu’ils tenaient une réunion touchant à la question des réfugiés camerounais dans ce pays.

Le gouvernement camerounais a récemment déploré que certains séparatistes utilisent le territoire nigérian comme base arrière et de renfort en armement.

A ce jour, ni le gouvernement nigérian, ni le gouvernement camerounais n’a attesté ces interpellations. «Le ministre de la Communication qui porte la parole du gouvernement, ne relaie pas de la rumeur. Il relaie l’information (…) J’attends moi-même d’avoir le factuel, c’est-à-dire les éléments qui attestent ou infirment», a fait savoir le Ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma Bakary.

Les activistes de la partie anglophone du Cameroun  ont annoncé un mouvement ville-morte de 72 heures.

Selon les observateurs, la confirmation de ces arrestations pourrait envenimer la tension deja vive en Yaoundé et la partie anglophone du Cameroun, la branche militaire du Southern Cameroon National Council (SCNC), le mouvement sécessionniste étant très actif depuis plusieurs mois afin d’obtenir la reconnaissance de la « République d’Ambazonie » dans les deux régions anglophones.

La minorité anglophone du pays – environ 20% des 23 millions d’habitants – proteste contre sa marginalisation. Si certains anglophones exigent le retour au fédéralisme, une minorité réclame la partition du Cameroun. Deux scénarios que refuse catégoriquement le président Paul Biya qui à l’occasion de ses vœux de fin d’année a promis ne concéder le moindre mètre-carré aux séparatistes anglophones de son pays, les invitant à « s’inscrire strictement dans le cadre de la légalité républicaine », a-t-il indiqué.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU                                                                                                                                  Burkina24

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