Ouagadougou : Une vente de dèguè « modernisée »

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La restauration est une activité dans laquelle les femmes sont très actives. Colette Rabiatou Sanfo/Nabaloum, est une restauratrice qui commercialise le dèguè, ce dessert Ouest Africain réalisé à base de couscous de mil et du yaourt ou du lait caillé,  sur l’avenue 56 dans la ville de Ouagadougou. Colette Rabiatou Sanfo s’est prêtée aux questions du site Lesaffairesbf afin de partager son expérience et de présenter davantage son activité.

Burkina 24 (B24) : Depuis combien de temps faites-vous ce travail ?

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Colette Rabiatou Sanfo (CRS) :  Depuis 20 ans. J’ai commencé à Garango dans la région du Centre-Est, quand mon mari était fonctionnaire là-bas. Mais, à Ouagadougou je suis à ma 10e année dans cette activité.

Colette Rabiatou Sanfo/Nabaloum, restauratrice qui commercialise le dèguè sur l’avenue 56 de Ouagadougou.

B24 : D’où est venue l’idée de la modernisation de la vente du dèguè ?

CRS : L’idée est venue de mes filles et de mon mari dans le but d’améliorer le cadre. On a commencé à chercher comment faire pour la modernisation l’activité. Et l’idée des guichets et des caisses est venue. C’est pour rendre le cadre agréable.

Egalement, c’est dans le souci de ne pas manipuler l’argent et la nourriture que nous avons mis en place les guichets et des caisses. Il y a 2 guichets pour les achats de 700 à 1000 F CFA et 2 autres pour les montants de 200 à 500 F CFA. Et deux caisses sont  pour réceptionner l’argent. Cela évite que les mains qui touchent l’argent ne touchent le dèguè.

B24 : A la suite de cette modernisation, avez-vous constaté un changement dans votre chiffre d’affaires ?

CRS : Les clients nous félicitent et nous encouragent dans cette vision. Au niveau du chiffre d’affaires, on n’a pas trop senti de changement. Mais on se dit qu’avec le temps, ça peut aller.

B24 : Combien de francs pouvez-vous gagner uniquement dans la vente de dèguè par jour ?

CRS : Mon gain journalier tourne au tour de 100 000 F CFA. Une dizaine de personnes travaille avec moi, composée de mes filles, de la famille et d’autres personnes.

B24 : Gagnez-vous votre vie avec ce travail ?

CRS : J’arrive à faire beaucoup de choses avec ce travail. Je n’ai pas d’autres activités à part cela.

B24 : Quelles sont vos perspectives pour l’avenir ?

CRS : La vente de dèguè est mon activité principale. Ce qui me tient à cœur c’est d’avoir ma propre usine de laiterie.

Propos recueillis par Jules César KABORE

Burkina 24

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